Christine faisait de l’expertise pour les représentants du personnel. Lorsqu’elle a revendu son activité, elle a envisagé de créer quelque chose autour du commerce équitable, puis elle s’est orientée vers les thématiques de recyclage. Quel est le produit le plus polluant, a-t-elle tout de suite pensé ? Le textile ! C’est donc là que Christine a voulu agir. « Bohup a été créé avec mon fils, qui cherchait une alternance en marketing digital en 2019, dit-elle. Il a pris la partie digitale en charge et moi la partie produit. »
Marocain… et Orléanais !
Le duo choisit alors de se spécialiser sur le textile et la déco, soit le fameux tapis marocain, le boucherouite. Lorsque Christine et Alan partent prospecter au Maroc, ils trouvent sur le Net une coopérative tenue par des jeunes à côté de Casablanca, et répondant à leurs exigences. « Les tapis viennent du Maroc, explique la fondatrice. On les dessine, les filles les produisent. Sur le site Internet, le client peut créer son tapis en choisissant un dégradé de couleurs, une taille, un motif et une coupe. Il y a également une partie couture qui se passe ici, grâce à Corinne, notre couturière, qui réalise des coussins. Les tissus, souvent d’anciens rideaux, viennent soit du Tremplin soit d’Emmaüs : bref, de la collecte à la commercialisation, c’est Orléanais ! » Bohup propose également des décos murales également réalisées au Maroc et des « imparfaits », des articles reçus avec un petit défaut (les tapis sont créés sur un métier à tisser manuel) et vendus à prix doux. L’entreprise, qui jusque-là misait sur le digital, pense sa diversification. Christine prospecte ainsi les boutiques sur Paris, le bord de mer et les marketplaces.
www.bohup.fr – Instagram et Facebook.