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Chatain, premiers émois

Chatain, premiers émois

Le groupe orléanais Chatain est né de la rencontre de deux musiciens qui ne sont pas issus du même paysage musical, mais dont l’alliance a fait tilt. Leur musique, révélée sur la scène du festival Hop Pop Hop et prochainement sur celle de l’Astrolabe (27 janvier), chante des tranches de vies douces et amères.
Ambre Blanes
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Le premier, Quentin, est saxophoniste et vient du free jazz et du Conservatoire. Le second, Stéphane, est guitariste et verse dans le punk rock et « la musique qu’on apprend tout seul ». Ils ont commencé à travailler chez Quentin à l’aube du confinement et ont pu composer dix titres, un album qu’ils ont préféré scinder en deux EP, avec une première sortie en vinyle et numérique sur toutes les plateformes d’écoute en septembre 2021, soutenue par le label vendômois Figures Libres. Les cinq autres titres paraîtront en mai 2022. Chatain fait de la musique de « centre-ville », pour reprendre un de leurs titres. Le duo n’est pas dans la rébellion, mais verse dans la détente. Fort de son expérience et de sa maturité musicales, il tire les leçons des choix faits dans le passé et nul besoin d’être « connu » pour faire ce que l’on aime, après tout. D’Aspirateur, morceau dans lequel ils vident leurs sacs, au titre Mon cœur, en passant par la reprise de Véronique Sanson, Amoureuse, Chatain maîtrise les codes d’un groove français actuel, mélancolique mais jamais mièvre.

En septembre dernier, l’Astrolabe présentait la musique électro-pop de Chatain, qui se produisait pour la première fois sur scène lors du festival Hop Pop Hop, comme « magnifiant l’amour, ses joies et ses douleurs. Un voyage au pays du cool, de l’autodérision et du cynisme. Une pop synthétique tubesque et addictive ». Ce que Stéphane résume aujourd’hui simplement par cette phrase : « il y a une petite tristesse qui traîne dans nos chansons… ». Selon lui, le défi majeur a d’abord été d’écrire en français, puis de chanter un micro à la main sur scène, sans pouvoir se cacher derrière un instrument comme ils en avaient l’habitude. Là-dessus, ils ont pu bénéficier du soutien de l’Astrolabe, « leurs potes », chez qui ils ont fait des résidences. Ils ont également répété chez Polyphonic. Aujourd’hui, Quentin a pris confiance dans la réalisation des chansons avec l’ordinateur et a créé son propre label, Le plomb en or. Il est en parallèle membre d’un groupe monté avec sa compagne, Couple Sympathique. En somme, Stéphane et Quentin font ce qui leur plaît mais ils le font avec sérieux, en prenant leur temps. « Pendant 15 ans, j’ai chargé et vidé des camions de batteries, guitares, poursuit Stéphane. J’ai souhaité m’engager dans un projet hyper minimaliste pour ne mettre en valeur que les chansons, le nerf de la guerre. » Et puisqu’on ne peut pas sortir de chanson sans images, le duo va s’atteler à la réalisation des clips, ainsi qu’à sa communication. Niveau son, le saxophone devrait bientôt se faire une place sur scène…

C’est où ? C’est quand ?

Découvrir Chatain sur les plateformes d’écoute Spotify, Deezer, YouTube et sur www.chatain.bandcamp.com
À retrouver en concert le jeudi 27 janvier 2022 à l’Astrolabe à 20h30 suivie du concert de Malik Djoudi en deuxième partie. Cette date est maintenue en placement assis.
Informations et billetterie via www.lastrolabe.org.
Tarifs de 15 à 23€

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