Le 7 janvier prochain, les peintures de l’Arena de CO’Met seront encore fraîches quand l’équipe de France masculine de handball inaugurera la nouvelle grande salle polyvalente de la métropole orléanaise. Un mois plus tôt, la commission de sécurité aura, si tout se passe bien, donné son aval pour que les premiers événements aient lieu. Il faudra donc souquer ferme pour procéder aux réglages nécessaires à l’organisation d’une rencontre internationale de handball. D’autant que, selon Thomas Renault, adjoint orléanais au sport et conseiller métropolitain en charge du sport de haut niveau, il ne devrait pas y avoir de répétition générale auparavant. GL Events, le délégataire de CO’Met, partira donc d’une feuille blanche, mais l’entreprise a des références et sait a priori comment organiser un événement de cette ampleur. Et tout le monde devrait être parfaitement au point quand débarqueront, l’été prochain, les équipes de France masculines de volley* et de basket, autres têtes d’affiches qui constitueront le plat de résistance de la programmation sportive de CO’Met en 2023… et en 2024, puisqu’il est d’ores et déjà prévu que l’Arena également les Bleus du volley également. De même, Orléans reverra les basketteurs tricolores à l’occasion d’un tournoi amical précédant de quelques jours les JO de Paris. Quatre autres équipes nationales y participeront aussi. La sélection américaine et ses stars NBA pourraient-elles fouler le sol orléanais à l’occasion ? Tout le monde l’espère évidemment.
Victoire politique ?
Ce beau programme, Thomas Renault l’a communiqué la semaine dernière aux médias locaux. Pour lui et pour Romain Lonlas, conseiller municipal orléanais délégué aux grands événements sportifs, cette annonce prestigieuse s’apparente presque à une victoire politique. Et les deux élus sont très fiers de leur coup : parfois critiqués sur d’autres dossiers, ils détaillent à l’envi leur intense travail de lobbying mené auprès des dirigeants des fédérations concernées pour les faire venir à CO’Met. « On s’est démené, on a pris nos cartes bancaires personnelles, explique Romain Lonlas. Et aujourd’hui, on est la seule ville, après Paris, à programmer ces trois équipes de France la même année. » « Le plus gros de mon travail, pour l’instant, ça a été de remplir cette salle, ajoute Thomas Renault. Et c’est une réussite. » Alors que le délégataire, GL Events, prendra officiellement la main sur la gestion de CO’Met le 1er janvier prochain, les deux élus orléanais comptent d’ailleurs avoir toujours voix au chapitre pour élaborer la programmation sportive de l’Arena. « En fait, avec GL Events, nos réseaux sont complémentaires, fait savoir Thomas Renault. Ce n’est pas parce qu’on (la Métropole) délègue la gestion de l’équipement qu’on se retire complètement. On doit travailler tous ensemble, la Métropole, la Ville, la Région, le Département et le délégataire, bien entendu. D’ailleurs, celui-ci nous a dit : c’est extraordinaire ce que vous avez déjà fait (sur la programmation, ndlr). » Les deux élus orléanais continuent ainsi de bosser sur les futurs événements sportifs qui pourraient compléter l’offre de cette année 2023. Deux autres gros rendez-vous, dont un autour des sports de combat, sont espérés. « Et si la France est tirée au sort pour recevoir à domicile son premier tour de Coupe Davis, en février prochain, on candidatera », prévient Thomas Renault.
* CO’Met accueillera en fait une étape de la Ligue Mondiale, une compétition internationale de volley qui se dispute dans trois villes dans le monde. D’autres sélections que l’équipe de France seront ainsi présentes.