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20 000 € d’aides, c’est possible !

20 000 € d’aides, c’est possible !

Lou, 24 ans, propriétaire d’une maison construite dans les années 30 à Fleury-les-Aubrais, fait partie des bénéficiaires des aides de l’État en matière de rénovation énergétique. Au total, la jeune femme a pu obtenir 20 000 € de subventions. Suivez la guide !
Gaëla Messerli
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Fille d’une agent immobilier à Fleury-les-Aubrais, Lou a reçu fin octobre Emmanuelle Wargon, ministre déléguée du Logement, alors en déplacement dans le Loiret. Il faut dire que le cas de cette jeune femme est une bonne illustration en matière d’aides à la rénovation : « Je n’aurais jamais acheté mon logement sans ces aides, ni pu faire tous ces travaux », estime cette Fleuryssoise, qui dit avoir bénéficié de 20 000 € d’aides (le montant maximum de subventions) sur les 30 000 € que lui a coûté la rénovation énergétique de cette jolie maison des années 30. 

Isolation, volets roulants…

« J’ai eu la chance d’avoir, dans mon entourage, des gens qui connaissaient ces aides, explique Lou. J’ai eu d’abord rendez-vous avec l’ADIL, puis avec SOLIHA, deux organismes qui m’ont accompagnée dans ce projet. Avant, j’avais déjà rencontré ma courtière en travaux : c’est elle qui m’a fait connaître leur existence. Cela m’a ainsi permis d’acheter la maison et de lancer en mai les travaux. » 

Pour Lou, le plus dur finalement aura été de réaliser le premier pas, c’est-à-dire de connaître les dispositifs et les lieux de conseils. « Ces aides existent, il faut que cela se sache, et dire quand de bonnes choses sont mises en place », affirme-t-elle. Isolation des murs par l’intérieur, fenêtres en double vitrage, volets roulants solaires, chauffe-eau intelligent s’adaptant à la consommation mais aussi radiateurs électriques à basse consommation permettent à la jeune propriétaire de bénéficier d’un logement confortable et à son goût. « Il n’y avait pratiquement pas d’isolation avant », témoigne la maman de Lou.

« La planète vous dit merci ! »

« Vous avez dit adieu à votre chaudière au fioul, la planète vous remercie ! » s’adresse alors Emmanuelle Wargon à Lou. « À 24 ans, la planète, cela me parle », répond la jeune femme. « On estime aujourd’hui à un peu moins de 5 millions le nombre de passoires thermiques en France, c’est notre priorité, complète la ministre. C’est pour cela que nous devons toucher les propriétaires occupants, mais aussi les bailleurs, avec, depuis le 1er juillet, une fusion des deux aides dans Ma Prime Rénov’. Cela représente une enveloppe de deux milliards par an de subventions. Nous espérons aussi voir arriver plus de projets réalisant un bouquet de travaux. » D’ailleurs interrogée par la ministre sur la possibilité d’une installation d’une pompe à chaleur dans la maison, Lou répond : « Les coûts pour ce genre d’installation et même avec des aides, restent très importants. » L’objectif, cependant, pour la jeune femme, est d’économiser pour installer un poêle dans son salon et donc de moins utiliser son chauffage. « Je sais maintenant que c’est possible ! » reconnaît-elle, en montrant l’emplacement du conduit pour son futur projet. Pour Marylène Morel, courtière en travaux, et Katia De Sousa, de la société Hauteur Largeur, qui sont intervenues sur ce chantier, la maison de Lou est désormais passée « d’une classification énergétique G à D. On estime d’ailleurs à 59 % ce gain énergétique ». Un confort, mais aussi une source d’économie en cette période où le prix de l’énergie flambe.

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