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Déchets : demain, ça change ?

Déchets : demain, ça change ?

En matière de déchets, la Métropole – comme les autres collectivités – doit atteindre un certain nombre d’objectifs d’ici 2025. Et elle n’est pas en avance…
Gaëla Messerli
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Les élus métropolitains doivent aujourd’hui appliquer un cadre réglementaire de plus en plus touffu. En effet, en matière de déchets, la réglementation se base aujourd’hui sur la Loi Relative à la Transition Énergétique pour la Croissance Verte de 2015 (LTECV), la loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire 2020 (AGEC), ainsi que sur le Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets. Objectifs notamment : atteindre le taux de 65 % de recyclage matière et organique des déchets non dangereux d’ici 2025, réduire les déchets ménagers de 15 % d’ici 2030, arriver à valoriser de manière énergétique 70 % des déchets non recyclables en 2025, ou encore atteindre le chiffre de 5 % de réemploi des déchets ménagers d’ici 2030. Malgré ces bons vœux, il y a déjà un hiatus : selon le rapport d’activités 2019 de la Métropole, les objectifs fixés en 2015 par la réglementation en matière de réduction de la production de déchets ne sont pas atteints, puisqu’ils ont chuté de 1,3 % alors que l’objectif était de –10 % en 2020 par rapport à 2010… Selon la projection réalisée par les services métropolitains, il faut donc réduire les déchets ménagers et assimilés de 14 % d’ici 2025.

Adapter les pratiques

Pour y arriver, les habitants vont devoir changer leurs pratiques de consommation et leurs habitudes. « Cela passe par apprendre à mieux acheter, estime Thierry Cousin, maire de Saint-Pryvé et vice-président de la Métropole en charge de la question. On peut déjà, par exemple, consommer l’eau du robinet qui est de très bonne qualité. » « La gestion domestique des biodéchets constitue également un enjeu fort », précise le rapport métropolitain. Cela passe notamment par une plus grande utilisation des composteurs (disponibles sur demande auprès de la Métropole) en zone résidentielle et l’implantation de composteurs collectifs en hypercentre. « En collectif, c’est plus compliqué, mais on travaille avec des associations et les bailleurs sociaux, répond Thierry Cousin. Nous allons également refaire certainement l’an prochain des ateliers et du coaching. » Au niveau des services de la Métropole, on indique, pour répondre à ces objectifs de diminution de déchets, que les taxes vont progresser fortement sur « l’enfouissement et l’incinération. Les logiques de réduction à la source de ces objets (réemploi notamment) font partie de la loi AGEC et le plan régional pousse globalement en ce sens. Nos réflexions sur le programme local de prévention iront forcément vers cela ».

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