Pas la plus connue de la métropole orléanaise, la saison culturelle de la commune d’Ingré n’en est pas la moins riche, ni la moins surprenante. Si, comme partout ailleurs, les spectacles « jeune public » y ponctuent quelques mercredis et plusieurs week-ends, l’humour s’y taille aussi la part du lion, avec en vedette américaine le comédien et réalisateur Fabrice Éboué, qui viendra le 10 mai à l’espace Lionel Boutrouche présenter son quatrième spectacle, Adieu hier. L’humoriste y raconte, avec son second degré habituel, son rapport un brin chancelant avec le quotidien des années 2020… Un peu plus tôt dans la saison (10/03), dans le cadre de Festiv’Elles, Ingré aura accueilli Olivia Moore pour un one-woman-show doux et amer judicieusement intitulé Égoïste. « Une ode salvatrice à l’estime de soi », a notamment jugé Télérama… Dans la catégorie humour décalé, Brice Cousin aura quant à lui proposé, le 10 février, une conférence gesticulée et musicale sur le thème de la solitude moderne et de ses petits tracas. Tout seul mais ça va… Tel est le nom de ce spectacle navigant entre « rire et émotion ».
Photos, théâtre, hypnose…
Outre ces moments de « gondolades », d’autres temps forts sont à cocher dans vos agendas, et pas seulement dans ceux des Ingréens : notez par exemple le seul en scène pédagogique de Julien Joubert qui exposera les petits secrets de la composition d’une chanson (07/10), mais aussi l’exposition photo de l’Orléanaise Géraldine Aresteanu (19-23/10) sur les jeunes migrants isolés lors des Rencontres photographiques d’Ingré, ou encore le spectacle du mentaliste et hypnotiseur orléanais Reivilo (10/12). À suivre également : le Krizo Théâtre, qui viendra jouer le 13 janvier J’accuze, variation « souriante et masquée » autour de l’affaire Dreyfus. Enfin, le Festival International du Film Social sera de retour les 2 et 4 juin pour une troisième édition.
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