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Les bonnes feuilles « locales » de la rentrée

Les bonnes feuilles « locales » de la rentrée

Pour attaquer cette rentrée en douceur, La Tribune Hebdo a sélectionné quelques publications récentes d’auteurs loirétains. Du polar à la romance, de l’Orléans de 1911 en passant par la vie d’un couple de résistants… Il y en a pour tous les goûts !
Gaëla Messerli
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Meurtre à la Saint-Fiacre

Alors que la Saint-Fiacre vient d’être célébrée en cette fin d’été à Saint-Marceau avec profusion de fleurs, voilà une parfaite occasion pour se plonger dans un polar orléanais dont l’intrigue se déroule justement lors de cette fête des Jardiniers. Dans ce septième polar écrit par la Loirétaine Catherine Secq, on retrouve la commissaire Josiane Bombardier mais aussi la présence de végétal cher à l’autrice, qui fait mourir le président de la corporation de Saint-Fiacre, dont le corps est découvert dans un décor au cœur de l’église de Saint-Marceau… L’enquête conduira la commissaire et son adjoint – natif de l’Orléanais –sur les traces d’un mystérieux corbeau. De quoi voir les festivités marcellines et leurs célèbres ovales sous un autre jour… En tout cas, un polar qui ne vous fera pas broyer du noir pour cette rentrée !

Plus d’infos
Catherine Secq, Chemin de Crôa, une affaire pour la commissaire Bombardier, édition Librinova, 18,90 €


La fin du mystère de Ker Marguerite

Derrière Jean et Alice Pelletier, un couple dans la Résistance et la Déportation, l’ancien professeur abraysien d’Histoire Georges Joumas lève le voile sur deux plaques ornant un vestige situé dans le parc des Armenault, à Saint-Jean-de-Braye et baptisé Ker Marguerite. Sur ces plaques, on peut lire le nom de Jean Pelletier et de sa femme, Alice, deux résistants ayant été déportés. Grâce à la plume de Georges Joumas et aux documents d’époque, le lecteur peut découvrir le rôle actif en matière de renseignement de Jean Pelletier, Résistant aux attaches loirétaines. Ce livre rend également hommage à son épouse qui partagea le combat de son mari et survécut miraculeusement au camp d’Auschwitz. Au passage, on comprend l’origine de ce Ker Marguerite bretonnant en terre abraysienne. Un petit livre bien agréable à lire, qui permet ne pas oublier les victimes de la barbarie nazie.

Plus d’infos
Georges Joumas, Jean et Alice Pelletier, Un couple dans la Résistance et la Déportation, Corsaire éditions, 9,50 €


Perles de parents

Après le succès de son premier livre Mots d’excuse, qui s’était vendu à 350 000 exemplaires, Patrice Romain, ancien proviseur du collège Coubertin à Saint-Jean-de-Braye, aujourd’hui retraité, poursuit sa moisson de mots de parents d’élèves pour nous livrer ce nouvel opus. Absences, retards ou mauvais résultats… Les parents ne manquent décidément pas d’imagination pour justifier la conduite de leur enfant. Parfois pour de bonnes raisons, mais bien souvent à tort…
Patrice Romain a concocté, à partir de ses notes et sans une once de méchanceté, un délicieux florilège d’anecdotes authentiques qu’il a reçues ces dernières années. Un exercice délicat qui saura vous faire rire ou à défaut, peut-être, vous faire réfléchir lors de l’écriture de vos prochaines missives aux enseignants de vos enfants !

Plus d’infos
Patrice Romain, Mots d’excuse, Les parents écrivent (toujours) aux enseignants, éditions Le Cherche midi, 15€


Un polar signé Jean Zay

Jean Zay, ancien ministre de l’Éducation nationale et grande figure orléanaise, n’a pas seulement écrit des études et Souvenirs et solitude pendant sa captivité dans les geôles du régime de Vichy. Il a aussi rédigé un roman policier baptisé La Bague sans doigt, publié en 1942 sous le pseudonyme de Paul Duparc. Un crime, un doigt sectionné, une bague mystérieuse et des personnages bien campés constituent les ingrédients de ce polar qui se déroule à Blois, sur les bords de Loire, puis en Égypte. Il ne faut pas oublier que Jean Zay fut avocat : de quoi offrir un bon terreau pour ce roman à clefs qui dresse un véritable tableau de la vie provinciale. Quatre-vingts ans après sa première publication, aujourd’hui introuvable, ce polar a été réédité par l’éditeur orléanais Jean-Pierre Delpuech. À lire et à offrir !

Plus d’infos
Jean Zay, La Bague sans doigt, éditions Le Mail, 15 €


Sociologie d’une ville

Publié en mars dernier par Antoine Prost, historien et ancien adjoint à l’urbanisme à la mairie d’Orléans sous Jean-Pierre Sueur, Orléans 1911 éclaire sur le passé orléanais. On y découvre notamment qu’en 1911, année du dernier recensement avant la Grande Guerre, seulement 43 % des Orléanais étaient nés dans la cité johannique ou dans sa proche banlieue. L’historien analyse également avec une grande précision les différentes catégories socio-professionnelles qui constituent la société de l’époque et livre même une réflexion ethnologique des Fêtes de Jeanne d’Arc. Une bien intéressante lecture pour mieux comprendre la cité johannique.

Plus d’infos
Antoine Prost, Orléans 1911, CNRS éditions, 22 €


Un bonbon antigrossophobie

Love Like a Movie est une romance épicée entre une jeune femme grosse et un acteur. Ce roman est aussi le fruit d’une écriture à quatre mains, notamment celles d’une Orléanaise : sous le pseudonyme d’Esmé Béguin, cette jeune femme qui travaille dans le marketing en région parisienne a écrit ce roman avec une collègue et amie. Au-delà des différentes péripéties qui vous tiendront en haleine sur cette histoire d’amour entre Ben et Adèle, ce livre aborde le sujet de la grossophobie, un thème assez peu présent dans la littérature. De quoi faire réfléchir à l’acception de son propre corps et à celui des autres, mais aussi apporter un peu de légèreté dans ce monde de brutes. À vrai dire, on en a tous bien besoin…

Plus d’infos
Esmé Béguin, Love Like a Movie, Éditions BMR, 18 € (broché) et 5,99 € en ebook

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