Avec l’arrivée du Covid, l’entreprise Thévenin a décidé de se diversifier. « Nous avons voulu nous différencier de la concurrence et nous adapter à l’évolution des modes de vie comme le télétravail et le fait que l’on passe finalement plus de temps chez soi, commente Nicolas Soucier, directeur général de Thévenin SA. De là est venue l’idée de la « pièce en plus », un espace de vie dans la maison et en dehors ». Après « 18 mois de développement », ce concept, baptisé Lodj, dessiné par l’architecte Emily Capron et l’ingénieur Laurent Bourdon, était né. Cet espace de vie est loin d’être un cabanon de jardin amélioré en raison de ses performances acoustiques et thermiques, grâce à ses 120 mm d’isolants au niveau des murs et 160 mm au niveau de la toiture. En outre, la fabrication française s’est imposée : « nous réalisons le travail d’assemblage dans notre atelier de Saint-Cyr-en-Val, situé dans les anciens locaux de Gemalto », détaille Nicolas Soucier. Au niveau des matériaux, l’entreprise propose une ossature bois, de l’OSB et un bardage en bois (trois variétés). Le choix a été fait de se limiter à créer un espace qui ne dépasse pas les 20 m2, ce qui ne nécessite pas de permis de construire, mais seulement une déclaration préalable (la société Thévenin prend en charge le montage et suivi du dossier, ndlr). Ce Lodj avec un toit plat ou à deux pans a la particularité de ne pas être installé sur une dalle de béton, mais sur des pieux en acier galvanisé. Certes intéressant en termes d’empreinte environnementale, mais cet assemblage en atelier permet surtout une installation rapide, en trois semaines, chez le client.
Bureau, studio…
L’aménagement de ce pavillon de 17,3 m2 à l’intérieur est personnalisable. Bureau, chambre d’amis, salle de sport ou encore studio de jardin avec cuisine, salle d’eau… À vous de choisir son usage. Trois modèles sont actuellement proposés par Thévenin, dont une version « luxe » avec salle d’eau, WC, kitchenette, bureau, lit escamotable, dressing… Mais l’entreprise envisage d’en créer d’autres à l’avenir. Côté prix, il faut compter 55 000 € minimum pour cette pièce en plus qui peut vous éviter de déménager, ce qui présente quelques avantages lorsque l’on vit en métropole et que l’on n’a pas vraiment envie de s’éloigner… Lors du lancement de ce nouveau concept, la société espérait partir sur la production d’une trentaine de Lodj par mois. Début janvier, Nicolas Soucier indiquait avoir déjà reçu un très bon accueil. Ce concept « correspond bien à une attente du marché », confirmait-il. Depuis le 3 janvier, environ 20 à 30 demandes par semaine sont ainsi reçues, qui aboutissent à cinq à dix rendez-vous hebdomadaires. Et cinq clients ont déjà signé.
Plus d’infos
Pour en savoir plus : https://www.lodj.fr/