Le 12 juillet 2019, la Métropole signait avec le groupe Réalités un accord pour la cession et la réhabilitation du site Quelle, à Saran. Deux ans après, la concertation a avancé et la vente de cette friche de 7 hectares devrait être effective en fin d’année, pour 8 M€ hors taxes. « Depuis l’accord, il n’y a pas eu de gros changements dans le projet, affirme Luc Milliat, vice-président en charge de l’aménagement économique de la Métropole. Il y aura une résidence seniors, une crèche… Le bâtiment paquebot accueillera entre 800 et 900 places de parking. On y trouvera également des services sur les extérieurs du bâtiment. Globalement, ce seront plutôt des artisans et des PME, comme des plombiers, des cordonniers… » Pour ce qui est de l’activité économique prévue, la copie a, elle, été un peu changée, avec « 2 000 à 3 000 m2 » de bureaux au lieu des 5 000 m2 annoncés au départ. « Au total, il y aura cependant 15 000 m2 consacrés à l’activité économique sur l’ensemble du site, confirme Luc Milliat. Avec du numérique, de la formation… » Plus de 400 logements sont également attendus, dont 20 % de logement social. Comme dans le projet présenté lors de l’accord consacrant cette cession, la majorité d’entre eux sera construite autour du « Paquebot ».
Parkings mutualisés et panneaux solaires
Quand on observe le trafic de la RD 2020 et qu’on prend connaissance des remarques de l’Autorité environnementale concernant la réhabilitation de ce genre de friches, on peut cependant s’interroger sur l’exposition des habitants aux nuisances sonores et à la pollution. « Il n’y aura pas de murs antibruit, car on ne veut pas faire un “ghetto”, répond Luc Milliat. Avec la maire de Saran, nous sommes tous d’accord pour que le site Quelle soit un quartier à part entière de la commune, ouvert sur le reste de la ville. Par contre, l’organisation même des constructions sur le site doit permettre d’avoir les commerces plutôt en façade et les habitations plutôt derrière. Ce n’est pas seulement esthétique : cela permet de limiter ce genre de nuisances. » Pour ce qui est de la circulation de la RD 2020, la préparation du programme d’investissements de la Métropole, sorte de liste au Père Noël des maires, doit avoir lieu à l’automne. « Et Maryvonne Hautin demandera certainement des aménagements… » pense Luc Milliat. Concernant les aspects « durables » du site Quelle, l’élu métropolitain indique qu’il y aura bien un jardin près de la résidence seniors et que les deux bosquets présents sur le site seront pris en compte. Petite particularité du projet de Réalités : la présence de deux maisons sur le toit du Paquebot, mais aussi de photovoltaïque pour l’éclairage des parkings notamment. La gestion de ceux-ci sera d’ailleurs assez particulière, car il s’agira de mutualiser les places entre les habitants, les consommateurs et les travailleurs…
La livraison du premier bâtiment, qui devrait être la résidence seniors, est tout cas annoncée pour fin 2025. Quant aux futures entreprises ou artisans qui s’installeront, c’est encore trop tôt pour le dire. « Le temps pour une installation d’un commerçant est un temps plutôt court, explique Luc Milliat. Nous devrions avoir les premières demandes lorsque les bâtiments sortiront de terre. »
Le 12 juillet 2019, la Métropole signait avec le groupe Réalités un accord pour la cession et la réhabilitation du site Quelle, à Saran. Deux ans après, la concertation a avancé et la vente de cette friche de 7 hectares devrait être effective en fin d’année, pour 8 M€ hors taxes. « Depuis l’accord, il n’y a pas eu de gros changements dans le projet, affirme Luc Milliat, vice-président en charge de l’aménagement économique de la Métropole. Il y aura une résidence seniors, une crèche… Le bâtiment paquebot accueillera entre 800 et 900 places de parking. On y trouvera également des services sur les extérieurs du bâtiment. Globalement, ce seront plutôt des artisans et des PME, comme des plombiers, des cordonniers… » Pour ce qui est de l’activité économique prévue, la copie a, elle, été un peu changée, avec « 2 000 à 3 000 m2 » de bureaux au lieu des 5 000 m2 annoncés au départ. « Au total, il y aura cependant 15 000 m2 consacrés à l’activité économique sur l’ensemble du site, confirme Luc Milliat. Avec du numérique, de la formation… » Plus de 400 logements sont également attendus, dont 20 % de logement social. Comme dans le projet présenté lors de l’accord consacrant cette cession, la majorité d’entre eux sera construite autour du « Paquebot ».
Parkings mutualisés et panneaux solaires
Quand on observe le trafic de la RD 2020 et qu’on prend connaissance des remarques de l’Autorité environnementale concernant la réhabilitation de ce genre de friches, on peut cependant s’interroger sur l’exposition des habitants aux nuisances sonores et à la pollution. « Il n’y aura pas de murs antibruit, car on ne veut pas faire un “ghetto”, répond Luc Milliat. Avec la maire de Saran, nous sommes tous d’accord pour que le site Quelle soit un quartier à part entière de la commune, ouvert sur le reste de la ville. Par contre, l’organisation même des constructions sur le site doit permettre d’avoir les commerces plutôt en façade et les habitations plutôt derrière. Ce n’est pas seulement esthétique : cela permet de limiter ce genre de nuisances. » Pour ce qui est de la circulation de la RD 2020, la préparation du programme d’investissements de la Métropole, sorte de liste au Père Noël des maires, doit avoir lieu à l’automne. « Et Maryvonne Hautin demandera certainement des aménagements… » pense Luc Milliat. Concernant les aspects « durables » du site Quelle, l’élu métropolitain indique qu’il y aura bien un jardin près de la résidence seniors et que les deux bosquets présents sur le site seront pris en compte. Petite particularité du projet de Réalités : la présence de deux maisons sur le toit du Paquebot, mais aussi de photovoltaïque pour l’éclairage des parkings notamment. La gestion de ceux-ci sera d’ailleurs assez particulière, car il s’agira de mutualiser les places entre les habitants, les consommateurs et les travailleurs…
La livraison du premier bâtiment, qui devrait être la résidence seniors, est tout cas annoncée pour fin 2025. Quant aux futures entreprises ou artisans qui s’installeront, c’est encore trop tôt pour le dire. « Le temps pour une installation d’un commerçant est un temps plutôt court, explique Luc Milliat. Nous devrions avoir les premières demandes lorsque les bâtiments sortiront de terre. »