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Routes : balance ton porc !

Routes : balance ton porc !

Entre les masques, les canettes vides et les barquettes en polystyrène, des déchets sont visibles sur les bas-côtés des routes loirétaines et métropolitaines, malgré les interventions des services de la Métropole, du Département et des collectifs citoyens. Leur volume a-t-il augmenté depuis le premier confinement ? Réponses.
Gaëla messerli
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Interrogé il y a quelques semaines, Alain Touchard, vice-président de la Métropole et du Département du Loiret, indiquait ne pas avoir été averti d’une augmentation particulière du volume de déchets sauvages qui auraient été ramassés le long des routes par les services. En 2019, ce volume, hors agglomération, était établi à 289,79 tonnes, précisent les services départementaux (en 2020, année « non représentative » en raison du contexte sanitaire, il était de 227,68 tonnes). Les déchets en mélange (DIB) assimilables à des déchets ménagers représentaient la plus grande partie des déchets collectés le long des routes départementales (près de 90 %). Le reste était composé de pneus, palettes en bois, gravats… La gestion de ce ramassage des déchets le long des routes départementales a un vrai coût : 480 000 € TTC (hors temps consacré par les équipes en régie à cette tâche de travail). 

Le fléau des masques

De plus, ces déchets ont en tout cas tendance à repousser comme des champignons… « J’ai effectué un ramassage il y a deux mois au niveau de Marigny-les-Usages, et je constate sur cette route départementale, que je fréquente régulièrement, que les déchets sont nombreux et reviennent rapidement. Pourtant, ce n’est pas un endroit où l’on peut s’arrêter », témoigne Élouan Sivilier, du collectif Orléans Zéro Plastique. Le jeune homme a-t-il de son côté mesuré un effet confinement ? Difficile à mesurer, car les travaux de ramassage du collectif sont encore trop récents. « Nous sommes cependant en train de commencer une cartographie des décharges sauvages dans la Métropole. Nous avons ainsi identifié un terrain à Ingré », explique Élouan Sivilier.

Du côté de la Métropole, on indique avoir observé des dépôts sauvages lors du premier confinement, alors que les déchetteries étaient fermées. « Cela s’est « autorégulé » ensuite », affirme-t-on dans les services. Depuis le début de la crise, les agents signalent cependant un fléau constant : les masques. « C’est à la fois un problème environnemental et sanitaire », fait remarquer Orléans Métropole.

Un autre dépôt a, sinon, fleuri avec la fermeture des restaurants : les barquettes utilisées pour la vente à emporter… « Sur le territoire, une quarantaine de corbeilles ont pourtant été rajoutées et leur ramassage a été renforcé, mais elles sont prises d’assaut. » Signalons toutefois qu’il existe des points d’apport volontaires permettant, aussi, de se débarrasser de ses déchets. Autant dire que le rappel au civisme est encore d’actualité !

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