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L’heure du choix

L’heure du choix

Après presque un an de rebondissements en tout genre, le feuilleton des élections municipales à Orléans va connaître dimanche son dénouement.
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Après presque un an de rebondissements en tout genre, le feuilleton des élections municipales à Orléans va connaître dimanche son dénouement. Tout a commencé avec cet article que Le Canard Enchaîné a sorti sur les notes de frais d’Olivier Carré ; tout se finit avec cette enquête qu’a publiée Radio France sur les masques de Serge Grouard. La boucle est bouclée, pourrait-on dire, mais si l’on résume cette campagne à ces deux seuls événements politico-médiatiques, alors on ne s’étonnera guère que les citoyens boudent de nouveau les urnes en fin de semaine. Mais non, il y a autre chose ; il y a ces fameux « projets » sur lesquels trois candidats vous demandent de vous prononcer : entre eux existent bien des différences idéologiques et programmatiques qui engageront votre futur sur les six prochaines années, et même au-delà. 

On entend trop souvent le « Français moyen » dire qu’il ne vote plus parce que la politique ne servirait à rien et que, de toute façon, on ne l’écoute pas. Ce Français-là a justement une nouvelle occasion de faire des choix qui impacteront son quotidien : comment il se rendra au travail le matin, ce que ses enfants mangeront le midi, par quels moyens il rentrera chez lui le soir. Jusqu’à l’air qu’il respirera, jusqu’aux murs qui le protègeront des avaries, jusqu’au verre d’eau qu’il boira : c’est sur tout cela qu’une équipe municipale et, à un autre niveau, une assemblée intercommunale, peut avoir un impact.

Nous oublions souvent la chance que nous avons de pouvoir nous-mêmes choisir le cadre collectif de nos destinées individuelles. Cela s’appelle la démocratie, et il faut sans cesse rappeler, rabâcher, réitérer que ce n’est pas un bien uniformément répandu dans le monde. Alors oui, nos élus ne seront pas parfaits, mais il faut se le mettre dans le crâne : ce seront eux qui agiront sur nos vies. Alors dimanche, même s’il fait beau, même s’il fait chaud, même si le déjeuner sur l’herbe se prolonge, rendons à la démocratie ce que nous lui devons : votons !

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