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Benjamin Vasset
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Au moment où se déroule en Écosse un très important et très nécessaire sommet international sur le changement climatique, notre charmant petit Hexagone se perd en ce moment dans des débats d’un autre temps. Non content d’être aujourd’hui le non-candidat dont tout le monde parle, Éric Zemmour impose aussi ses thèmes de non-campagne autour de l’immigration et d’un « grand remplacement » bien hypothétique, théorisé par quelques illuminés. En 2021, ceux-ci ne sont donc plus les persona non grata qu’ils auraient dû rester. Si le dénommé Renaud Camus peut donc aujourd’hui venir déverser son fiel sur CNews à des heures de grande écoute, alors pourquoi ne pas faire revenir Dieudonné nous ressortir ses bonnes vieilles quenelles ? Quoi, ce n’est pas dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes ? Il y a quelques années, l’humoriste qui ne faisait plus rire avait heureusement été rayé des antennes médiatiques pour avoir trop longtemps cru que la liberté d’expression permettait de tout dire, même les pires saloperies. Des saloperies, Renaud Camus en a déversées quelques-unes, dans un style ampoulé, durant les vingt dernières années de sa vie : le week-end dernier, il a pu donner libre cours à ses immondices sur CNews, qui a au moins le mérite de mettre cartes (brunes) sur table. Et alors qu’une partie de la droite ne cesse de regarder en arrière en nourrissant les peurs paniques de certains de ses électeurs, Éric Zemmour, son champion du moment, ne dit rien, ou si peu, sur les bouleversements climatiques qui sont en train de s’abattre sur le monde. Prendre de la hauteur, c’est pourtant ce que l’on demande à un chef d’État ; présider aux destins d’une Nation, c’est la prendre telle qu’elle est et qu’elle a été façonnée. Vouloir en exclure une partie, cela a déjà été tenté au siècle dernier : cela s’appelle le fascisme. Or « le fascisme, c’est le mépris », avait dit un autre Camus, Albert celui-là, dont on préférera se souvenir au moment où l’humanité tente de se sauver de sa propre vanité.

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