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En lice à Orléans : Comment analyser la liste Kerrien ?

En lice à Orléans : Comment analyser la liste Kerrien ?

Nathalie Kerrien a présenté jeudi dernier les 55 colistiers qui l’accompagneront dans la course aux municipales. Avec pas mal de jeunes femmes et de jeunes hommes, mais aussi quelques éléments d’expérience et peu d’encartés. Cette liste survivra-t-elle au premier tour ?
B.V
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Jeudi dernier, Nathalie Kerrien avait du mal à cacher son émotion en présentant son équipe. L’ancienne adjointe à la Culture n’ignorait rien du fait que beaucoup, parmi ses adversaires, pensaient qu’elle ne rassemblerait pas les 55 noms requis. « C’était de l’intox, du pipeau, répondait-elle. Maintenant, cette polémique est terminée. Ces griefs n’ont été faits à aucun des autres candidats. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est parce que je suis une femme, mais… »

De femmes, il y en a plus de la moitié sur sa liste, parité oblige. Il y a des profils plutôt jeunes, aussi, comme en témoignent ces trois colistiers de moins de 30 ans parmi les dix premiers noms. La moyenne d’âge n’est pas la plus basse de toutes celles présentées – 46,3 ans – mais on peut tout de même remarquer la présence d’un garçon de 18 ans, Giovanni Siarras, dont le visage juvénile fait le bonheur de ses camarades. Les patronymes de Jules Vagner et Yann Chaillou, qui font également partie de la jeune garde de Nathalie Kerrien, sont, eux, plus connus à Orléans : le premier, ingénieur commercial, est le fils d’Alex Vagner ; le second, ancien socialiste et ancien Marcheur, a été l’assistant parlementaire de François de Rugy. Numéro deux sur la liste, il a délogé celui qu’on croyait installé à cette place, en l’occurrence Benoît Lonceint. Celui-ci se retrouve finalement en douzième position et, pour expliquer cet ajustement, Nathalie Kerrien explique : « j’avais plutôt dit qu’avec Benoît, nous formions un binôme. De plus, il a vocation à avoir des responsabilités à la Métropole, sur le développement économique notamment. Du coup, dans cette liste, on a choisi de valoriser des personnes en très grande proximité sur des sujets orléanais. » 

Pas de fusion ?

Sinon, la tête de liste a souligné la représentation importante des « artistes » et des habitants de Saint-Marceau, quartier dans lequel Nathalie Kerrien réside. Par ailleurs, dans son équipe, quatre personnes sont « encartées » (UDI, LaREM, Mouvement Radical) et cinquante « n’ont jamais exercé le moindre mandat exécutif ». Sur ces 55 noms, dont certains ont connu des expériences de vie étonnantes (Jacques Adeele a travaillé dans l’administration américaine, Sophie Béchade a participé aux campagnes de Barack Obama !) combien survivront si une fusion intervient entre les deux tours ? Ne poussez pas trop Nathalie Kerrien sur le sujet, elle n’aime pas ça : « Je n’ai aucune envie de dire que je vais faire des accords. Si c’est pour faire des compromissions, franchement, ça ne m’intéresse pas. Je ne dis pas qu’en aucun cas on ne fusionnera, mais aujourd’hui, j’ai envie de me battre avec cette équipe-là, sur des bases programmatiques ». Son entourage est convaincu qu’elle peut non seulement faire plus de 5 %, mais qu’elle peut aussi dépasser le cap des 10 %, ce qui lui permettrait, en théorie, de se maintenir au second tour.

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