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Groues : à castex de trancher ?

Groues : à castex de trancher ?

Alors que l’Agence Publique pour l’Immobilier de la Justice (APIJ) continue de dire qu'Orléans accueillera bien une Structure d’Accompagnement à la Sortie (SAS) (début de travaux prévu fin 2021), la mairie d’Orléans fait de la résistance… et a demandé à Matignon de se prononcer !
G.M
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La mairie d’Orléans sollicite l’arbitrage du Premier ministre sur le dossier de la SAS

Le serpent de mer des Groues n’en finit plus de faire parler de lui. Si effectivement une portion de défrichage est bien visible sur l’ancien terrain militaire, le premier maire-adjoint d’Orléans, Florent Montillot, continue de soutenir que le projet d’implantation de SAS (voir encadré) ne se fera pas à cet endroit, sur un terrain qui appartient depuis plusieurs mois à… l’État. À la rentrée, l’avancement du projet semblait pourtant acté du côté de la Métropole, qui a la charge des voiries et de l’assainissement. 

Mardi dernier (5 octobre), Florent Montillot a cependant dégainé une ultime carte : « Le maire d’Orléans a demandé de cesser les réunions avec l’Agence Publique pour l’Immobilier de la Justice (APIJ), nous a affirmé le premier maire-adjoint. La réunion de mercredi (6 octobre) a d’ailleurs été annulée. Serge Grouard a aussi écrit fin septembre une lettre à Jean Castex pour demander son arbitrage et a bloqué tout projet de prolongement de la rue du Colonel de Queyriaux, qui serait nécessaire pour la construction de la SAS sur ce site. » La Tribune Hebdo a pu lire ce courrier en date du 20 septembre, destiné au Premier ministre. Toutefois, malgré cette nouvelle tentative de retournement, le site Internet de l’APIJ continue d’annoncer la création de cette SAS à Orléans, et pas ailleurs. Des vues viennent d’ailleurs illustrer le propos. 

Orléans veut Saran 

Florent Montillot et Serge Grouard continuent, eux, de soutenir la création de la SAS sur le foncier « appartenant déjà à l’État au niveau du centre pénitentiaire d’Orléans-Saran ». Cadastre à l’appui, le premier maire-adjoint d’Orléans, très actif sur ce dossier, met dans la balance une superficie de près de 4 hectares à Saran. « Ce terrain se trouve à 1,5 km de Cap Saran et à plus de deux du centre-bourg de Saran, loin des habitations, plaide-t-il. C’est un terrain trois fois plus grand que celui des Groues, constructible, et à cet emplacement, il peut y avoir une synergie avec le Centre Pénitentiaire. En plus, en termes d’insertion, le bassin d’emploi se situe plutôt dans ce secteur avec Pôle 45 à proximité, et pas en centre-ville d’Orléans. » 

Dans son courrier, Serge Grouard a proposé
le rachat du terrain des Groues, ainsi qu’une desserte du site du Centre Pénitentiaire d’Orléans-Saran par des navettes électriques (les transports sont de la compétence de la Métropole, ndlr). Reste à savoir maintenant si cette missive et le lobbying des élus orléanais pousseront le Premier ministre à venir rendre justice sous un arbre des Groues…

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