L’an dernier, 45 750 touristes sont passés par l’Office de tourisme d’Orléans-Val de Loire, contre 13 000 en 2019. « Nous avons eu 24 000 visites rien que sur l’été ! », souligne Axel de Beaumont, le directeur d’Orléans-Val de Loire Tourisme. « Nous avons reçu moins de touristes étrangers, mais plus de touristes français, ajoute Marie-Philippe Lubet, vice-présidente en charge du tourisme à la Métropole. Et beaucoup sont venus de la région parisienne. »
L’élue résume ensuite les axes de développement du tourisme dans la métropole : « le tourisme d’affaires avec le formidable outil qu’est COM’et notamment, et les familles. Nous ciblons en outre un tourisme français, mais aussi étranger, en provenance d’Europe avec les pays voisins : nous avons d’ailleurs fait une campagne de promotion en Allemagne. » L’envie de séduire, comme il fut un temps, les touristes asiatiques et chinois n’est pas passée de mode, mais semble être une priorité moins évidente. « L’Asie et les États-Unis, c’est un travail sur du long terme », confirme Axel de Beaumont.
Dans le futur touristique d’Orléans, le cyclotourisme est mis en avant. « Nous avons travaillé sur une labellisation vélo dans l’ensemble de la Métropole pour mieux accueillir la clientèle vélo, rappelle Marie-Philippe Lubet. Il y a également une réflexion sur une marque territoriale touristique et nous aurons un nouveau site internet avant l’été ». Autre angle d’attaque : un travail avec les prestataires comme la SNCF pour pouvoir entre autres proposer des offres « clefs en main » à partir de Paris, notamment des billets à prix cassés. « Nous voulons davantage associer les communes autour d’une dynamique de citybreak métropolitain », explique Marie-Philippe Lubet.
Un tourisme local
Par ailleurs, et même si ce n’est pas une nouveauté, les têtes pensantes du tourisme à Orléans tiennent à préciser que les visites proposées par l’Office de Tourisme ne sont pas réservées aux… touristes, mais s’adressent aussi aux locaux. « Nombreux sont ceux qui ne sont jamais montés en haut de la cathédrale ou n’ont pas visité les cryptes ! », indique Axel de Beaumont. D’ailleurs, pour ceux qui croient tout connaître de la cité johannique, des visites qui sortent des sentiers battus sont organisées autour du street art ou de l’art déco. Ellles se déroulent même parfois sur le temps de la pause déjeuner.