En cette rentrée scolaire, les collectivités veulent chacune mettre en avant les efforts et les travaux qu’elles ont engagés dans les établissements dont elles ont la compétence : les écoles maternelles et primaires pour les municipalités (voir ci-dessus), les lycées pour les Régions (voir ci-contre) et donc les collèges pour les Départements (voir ici…). Pour ces derniers, quelques aménagements sont à signaler dans le Loiret, alors que le Conseil départemental déclare des objectifs de diminution des gaz à effet de serre de 17 % d’ici 2026 et de 25 %
d’ici 2030.
Ça plante dur
Ainsi, au collège Montesquieu de La Source, un espace vert dans la cour de récréation a été aménagé, « avec une végétalisation et la création d’un îlot de fraîcheur tout en réorganisant en parallèle le dispositif d’évacuation du collège pour un montant de 175 000 € ». Dans le match dans le match qui l’oppose parfois à la Région Centre-Val de Loire, le Département du Loiret peut également se targuer d’avoir devancé sa consœur régionale dans la mesure, très symbolique, de plantation d’arbres. Si François Bonneau, le président de la Région, a annoncé la semaine dernière qu’il allait planter un arbre par lycéen (soit environ 3 000), le Conseil départemental avait lancé dès juin 2020 une opération équivalente qui consiste, elle, à planter « 1 000 arbres dans les collèges ». Bilan depuis deux ans : environ 660 arbres et arbustes plantés.
Hors ce champ « écolo », le Département du Loiret a procédé pour cette rentrée 2020 à des travaux estivaux dans 38 établissements, pour un montant de 4,7 M€. Dans la métropole orléanaise, c’est le collège Charles Rivière, à Olivet, qui va bénéficier d’une attention accrue, avec une extension de 110 m2 de la salle à manger des élèves d’ici la fin de l’année 2022 tandis qu’au nord, le collège La Montjoie de Saran a bénéficié du réaménagement de quatre salles de sciences. Enfin, dans un contexte d’inquiétude généralisée liée aux hausses des prix de l’énergie et de baisse du pouvoir d’achat, le Département a indiqué la semaine dernière qu’il n’augmenterait pas le prix de repas dans les cantines. « Le prix d’un repas restera donc à 3,45 € au lieu de 3,62 € si le Département avait pris en compte l’inflation de 5 % », a résumé la collectivité.