En vue de ces fêtes décalées, l’association Orléans Jeanne d’Arc est-elle prête en termes d’organisation ?
Même si ce ne sont pas les dates historiques, le report était important pour nous comme pour la municipalité avec ce double centenaire. L’association est prête. Nous avons discuté pour trouver les meilleures solutions. Comme d’habitude, l’union se fait autour de Jeanne !
Avez-vous déjà pris des mesures spécifiques ?
Nous connaissons tous les dispositions actuelles. D’ici septembre, on peut raisonnablement imaginer qu’il y aura un retour quasi à la normale. Nous espérons qu’il y aura foule pour lancer l’année de la joie !
Ni le set électro ni la fête de la jeunesse n’auront lieu, pas plus que le passage par l’île Charlemagne…
La fête de la jeunesse est reportée à l’an prochain, tout comme le chœur de 250 jeunes qui devaient être présents pour la remise de l’épée. Nous avons déjà eu un extrait de la création de Julien Joubert, le 8 mai. Pour l’île Charlemagne, nous n’avions pas le temps avec ce calendrier. La constitution des groupes scouts, en plus, n’est pas encore faite à ces dates. Nous aurons cependant une attention pour la jeunesse ;
nous y travaillons. C’est important. Il y aura également le défilé et l’invité des fêtes sera le choix du maire élu fin juin.
« Raphaëlle a vécu une petite épreuve »
Qu’avez-vous prévu pour la remise de l’épée ?
Cela sera le schéma traditionnel, mais à la cathédrale, avec le double centenaire. Nous aurons le chœur de femmes d’Émilie Legroux.
Comment Raphaëlle Camphuis, qui incarne Jeanne 2020, a-t-elle pris la nouvelle ?
Elle m’a dit qu’elle réagirait lorsqu’elle raccrocherait. C’est sa nature. Elle a vécu une petite épreuve. Elle n’a pu assister qu’à deux messes et au dépôt de gerbe à l’Hôtel Groslot. Elle va pouvoir rencontrer les Orléanais. Dans l’histoire des fêtes, il y a eu 40 annulations, mais c’est le premier report.
Elle a pu néanmoins rencontrer les jeunes à travers un live sur les réseaux sociaux…
Oui, et cela a bien fonctionné. On va réfléchir à leur utilisation, car cela permet de toucher des jeunes au-delà d’Orléans.