Le marché immobilier dans l’Orléanais est en tension. Exemple sur les terrains à bâtir : leur valeur ont augmenté, avec un prix médian loirétain de 90 €/m2 (+ 2,2 % de hausse entre 2020 et 2021), qui passe à 160 €/m2 en périphérie orléanaise (+ 3,4 %). « On ne trouve presque plus de terrain à Orléans, note Christophe Hatton, premier vice-président de la chambre interdépartementale des notaires du Val de Loire. Les promoteurs démolissent pour reconstruire. Les ventes, quand il y en a, se font majoritairement à Saint-Hilaire-Saint-Mesmin, Semoy, Ingré, Olivet et Boigny-sur-Bionne. » Dans la métropole, les prix les plus élevés se retrouvent à Olivet (autour de 200 €/m2 en moyenne) et les moins chers à Boigny-sur-Bionne (120 €/m2). Si l’on cherche vraiment à construire à petits prix, il faut quitter l’Orléanais pour le Pithiverais, où l’on peut encore acheter un terrain de 800 m2 à… 33 000 € !
Sinon, dans le neuf comme dans l’ancien, « les biens se raréfient, d’où une augmentation des prix, constate Christophe Hatton. Les gens anticipent leur projet par crainte d’une augmentation. Il y a aussi des taux de crédit encore historiquement bas, plus l’effet Covid qui pousse à vouloir une pièce supplémentaire et un extérieur. La clientèle parisienne en recherche d’un pied-à-terre a aussi fait monter les prix, mais plutôt en campagne où, depuis la crise de 2008, les prix étaient très bas. Néanmoins, ce n’est pas dit que cela dure. Orléans voit par contre arriver des gens qui veulent investir, car les prix y restent encore relativement accessibles… »