Quatre cent mille euros de travaux ont été votés, en février dernier, par le conseil municipal de Saint-Jean-de-Braye pour la réfection de la toiture et des pierres de façade afin de sécuriser la maison de maître de Miramion, non occupée depuis belle lurette. Il faut dire que depuis que les restaurateurs de De Sel et d’Ardoise ont renoncé à s’y installer en 2019, la belle bâtisse n’a toujours pas trouvé preneur. Les changements politiques à la tête de la Métropole n’ont pas non plus aidé l’avancement du dossier du futur Jardin remarquable qui doit servir d’écrin au Conservatoire National du Chrysanthème Paul Lemaire, aujourd’hui installé dans les serres du centre technique municipal. La municipalité compte donc reprendre la main sur le Domaine et lancer une étude de programmation concernant l’ensemble du site dès ce mois de septembre. « Nous devrions avoir les résultats en fin d’année », estime Franck Fradin, adjoint au maire au patrimoine naturel et bâti et à l’agriculture.
De quoi avoir un peu plus de visibilité et enclencher les procédures afin de trouver l’architecte paysager qui aura la charge de dessiner le futur jardin d’un peu plus de trois hectares. Par contre, pour ce qui est de la maison de maître, mauvaise nouvelle : c’est près d’1 M€ qui a été budgété pour la remise en état de la bâtisse. Par conséquent, la mairie risque de voter de nouveaux travaux l’an prochain…
Un porteur de projet étranger ?
Néanmoins, tout n’est pas gris en Abraysie, car un candidat serait « en train d’étudier la faisabilité de son projet à Miramion », lâche avec prudence Franck Fradin : il s’agirait d’un investisseur étranger qui aurait un projet « dans un secteur d’activité différent de l’hôtellerie-restauration, mais qui serait encore dans le festif. Cependant rien n’est acté et cela n’interdit pas à d’autres porteurs de projet de candidater… Nous sommes toujours en recherche ». En effet, pour ce qui est du périmètre du projet, la municipalité de Saint-Jean-de-Braye souhaite toujours voir s’installer, dans la maison de maître, une activité économique en lien avec le tourisme ou la restauration. Elle compte également rester propriétaire de la bâtisse, mais pourrait réviser sa position « si le projet lancé dans la maison perdure dans le temps, explique Franck Fradin. L’objectif initial étant que la bâtisse ne soit pas transformée en programme immobilier ainsi que de conserver l’esprit des lieux ». Au-delà de la demeure, des associations « à caractère environnemental » pourraient arriver « avant la fin du mandat » dans les dépendances. Il est en effet prévu depuis longtemps l’installation de L’Abeille abraysienne, avec la mise en place d’une miellerie, mais aussi de la section abraysienne de la SHOL (Société d’Horticulture d’Orléans et du Loiret) ou du Jardin des écoliers… « Tout est prêt, affirme Franck Fradin. Il faut “juste” relancer un appel d’offres car celui de 2019 avait été déclaré infructueux. » Rendez-vous donc en fin d’année pour en savoir un peu plus…