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Solidarité mondiale et anti-gaspi : les bonnes recettes d’un chef orléanais

Solidarité mondiale et anti-gaspi : les bonnes recettes d’un chef orléanais

L’association de solidarité internationale Partage veut sensibiliser le public à la précarité alimentaire à travers un défi digital : elle invite ainsi chacun à préparer deux recettes pour quatre personnes avec 8€, puis à partager des images de ses plats sur les réseaux sociaux et à faire un don. Dans la cité johannique, le chef syrien du Närenj, Nabil Attar, a réussi ce challenge, qui peut donner envie aux Orléanais de réduire leurs déchets alimentaires…
Gaëla Messerli
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Après le Parisien Pierre Sang Boyer (candidat de Top Chef) et le Lyonnais Cédric Boutroux, c’est cette année au tour de l’Orléanais Nabil Attar, chef du Närenj, de jouer les ambassadeurs du challenge « 2-4-8 » des cantines du monde, organisé par l’association Partage qui vient en aide aux enfants du monde les plus démunis. 

« L’objectif est de sensibiliser le public à l’insécurité alimentaire en poussant les familles à réaliser ce défi : préparer un plat / un dessert ou un plat / une entrée pour 4 personnes pour maximum 8 € », explique Jennifer Duquesne, la directrice de l’engagement citoyen de cette association qui collecte des fonds pour les programmes alimentaires à destination de différentes ONG. Des programmes qui se concrétisent à Madagascar, en Roumanie… Cette noble cause a particulièrement motivé Nabil Attar qui, après avoir fui la guerre en Syrie, est aujourd’hui une figure emblématique de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés. 

Pas plus de 4€

« J’ai décidé de proposer une recette d’entrée et une recette de plat faciles à préparer pour tout le monde, même quand on a peu de moyens, commence Nabil Attar. Il s’agit d’abord du moutabal, un plat composé de betteraves râpées confites par un mélange de yaourt, ail, pâte de sésame, avec un peu de sel. On peut le servir froid avec du pain syrien ou même en apéritif. La préparation se conserve trois jours. » En plat, le chef du Närenj a opté pour le fateh. « C’est une recette traditionnelle de Damas que l’on sert chaude, le vendredi midi. Cela veut littéralement désigner l’action de “déchiqueter” le pain. Ici, il s’agit de pain syrien de la veille, mais on peut prendre aussi la baguette. On y ajoute des pois chiches et la sauce badwa à base de yaourt, citron, ail et sel. On termine soit avec du beurre fondu chaud et l’on sert. Si l’on a un reste de poulet ou de bœuf, on peut l’effilocher dessus. Enfin, on termine avec un peu de poivre et du paprika doux ou pimenté, selon sa préférence. » Bref, un plat anti-gaspi qui peut permettre de recycler quelques restes. « C’est un plat à partager tout de suite : on peut en plus y ajouter un peu d’oignon nouveau émincé et du persil plat ainsi que des amandes torréfiées pour la couleur et la fraîcheur. C’est très bon également avec des pickles de légumes ou des cornichons. » Côté budget, avec son entrée et son plat, ce chef misant sur des ingrédients de qualité majoritairement locaux ne dépasse pas les 4 € en matières premières. Le défi est donc réussi ! Pour ceux qui veulent se lancer également : à vos marmites ! λ

Rendez-vous sur
www.cantinesdumonde.org/relevez-le-challenge-2-4-8
pour suivre toutes les étapes du challenge, mais aussi sur Facebook et Instagram. 

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