À proximité du pont de l’Europe, 385 logements – dont près de 75 logements sociaux – doivent être bâtis à Saint-Jean-de-la-Ruelle. Le projet est porté par Nexity et Sully immobilier, mais aussi par des bailleurs sociaux comme les Résidences de l’Orléanais et France Loire, lequel prévoit 40 logements locatifs et un programme « intergénérationnel avec un espace partagé en toiture ».
Les promoteurs et aménageurs ont commencé la commercialisation des logements qui devraient sortir de terre d’ici 2024 (pour les premières livraisons) et avant 2030 (pour les dernières). « Nous aurons des T2, T3 et T4 dans un format classique, mais aussi des « folies », un peu dans l’esprit de Gaudi, qui seront un signe architectural, avec des terrasses de 50 à 150 m2 et une vue imprenable sur la Loire. Nous sommes conscients qu’il s’agit d’un emplacement rare », explique Amaury Vallé, directeur régional de Nexity Centre-Val de Loire. Côté performance énergétique, ce dernier assure que les logements seront « au niveau des dernières performances… en mieux ». Le Covid-19 étant passé par là, quid des espaces – possibles – de travail ? « Le permis de construire date d’avant la crise, mais on peut imaginer des espaces de coworking au niveau des cellules commerciales. En plus, l’endroit s’y prête, car il est facilement accessible ». Côté prix, il faudra, pour acheter un appartement, compter en moyenne entre 3 400 € et 3 500 € du mètre carré.
« Pas un quartier fermé »
Il n’y aura pas que du logement aux Berges d’Houlipe. Un hôtel et un restaurant s’implanteront dans le quartier, ainsi que des commerces en pied d’immeubles. « Il n’est pas envisagé de construire une « barre d’immeubles », assure Amaury Vallé. Nous travaillons depuis le début avec la Ville de Saint-Jean-de-La-Ruelle, mais aussi avec la Mission Unesco et Renault, l’ancien propriétaire du terrain. L’idée est d’avoir aussi une vue sur la Loire depuis la route. »
Côté mairie de Saint-Jean-de-La-Ruelle, Pascal Laval, l’adjoint à l’aménagement, se satisfait d’ailleurs que « 40 % du projet soit dédié à l’espace public, dont une large partie sur les bords de Loire. Les Berges d’Houlipe ne seront pas un quartier fermé. » Pour ce qui est de l’hôtel, point de nom pour l’heure, mais l’objectif « est d’avoir quelque chose de qualité. Le restaurant quant à lui sera probablement dissocié de l’hôtel et plus près des berges. Nous souhaiterions que ce soit une brasserie de bon niveau ou un restaurant gastronomique accessible. » Il est planifié aussi, selon l’élu, un pôle-santé avec médecins, professions paramédicales et une pharmacie. Enfin, pour permettre de conserver un maximum d’espaces verts, les parkings seront souterrains et les toits végétalisés. « La résidence sera ouverte au public, termine Amaury Vallé. Et il y aura des bancs pour regarder la Loire. »