Dimanche dernier, les habitants de Saint-Jean-le-Blanc ont choisi de tourner une page en élisant à une très large majorité (55,60 %) la liste menée par Thierry Charpentier (sans étiquette), qui a triomphé de celles menée par la maire sortante, Françoise Grivotet (28,37 %), et par le « divers droite » Valentin Blelly (16,03 %). Cette issue ne faisait guère de doute depuis la semaine précédente, lorsque Thierry Charpentier avait déjà failli remporter la timbale dès le premier tour, frôlant les 50 % de suffrages récoltés. En milieu de semaine dernière, un nouvel épisode abracadabrantesque était cependant venu nourrir le feuilleton politique albijohanicien lorsque Françoise Grivotet a expliqué avoir découvert, dans les couloirs de la mairie, une mystérieuse malle comportant des centaines de cartes d’électeurs qui n’avaient pas été envoyées avant le premier tour…
Et à la Métropole ?
C’est donc dans ce contexte que Thierry Charpentier va être officiellement élu maire de Saint-Jean-le-Blanc lors du conseil municipal d’investiture qui se tiendra ce dimanche. Une fois intronisé, il s’attèlera, dit-il, au montage et au vote du budget 2023, qui doit avoir lieu avant le 15 avril. La construction de la maison de santé devrait être également relancée, comme celle du restaurant scolaire. Si Françoise Grivotet a critiqué durant la campagne le rassemblement des oppositions sous la bannière de son ancien premier adjoint, celui-ci assure qu’il veillera à un « travail collégial ». Et dans les services, sourit l’intéressé, « il n’y aura pas de mise au placard, ce n’est pas mon style… » Thierry Charpentier fera aussi son entrée au conseil métropolitain : reprendra-t-il la vice-présidence et la délégation de Françoise Grivotet en charge du Parc de Loire ? Probable, mais pas encore certain. Et sinon, dans quel groupe s’incorporera-t-il ? « Ce n’est pas encore décidé, répond-il. J’ai eu Serge Grouard au téléphone et Matthieu Schlesinger par texto, qui est je crois premier vice-président de la Métropole. Il y a à la Métropole un climat qui me semble aujourd’hui très apaisé (sic). » Battue, Françoise Grivotet a quant à elle déclaré qu’elle ne savait pas si elle siégerait au sein du conseil municipal. Quant à Valentin Blelly, que l’aventure en pays zemmourien, l’an dernier, avait laissé sans responsabilité politique à la suite d’aventures rocambolesques, il va décrocher un premier mandat d’élu local.
