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Une aide pour la petite enfance

Une aide pour la petite enfance

Un contrat de prévention et protection de l’enfance a été signé entre le Département du Loiret et l’État. Parmi les actions engagées par la collectivité, celle-ci prévoit la création de 150 places d’hébergement supplémentaires pour les enfants de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), mais aussi la mise en place de quatre relais parentaux.
Gaëla Messerli
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La convention signée entre l’État et le Département du Loiret « s’inscrit dans la stratégie nationale portée par Aurélien Taquet, le secrétaire d’État en charge de l’Enfance et des Familles », rappelle Florence Galzin, la vice-présidente chargée de l’enfance, de la jeunesse et de l’éducation au Département du Loiret. Cette signature coïncide avec une véritable mutation au niveau de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) portée par le Conseil départemental, avec la création de 150 places d’hébergement supplémentaires. « Il s’agit de 100 places créées sous forme de petites unités de vie de 10 enfants, réparties sur le territoire en lien avec six associations et encadrées par des professionnels, détaille Florence Galzin. Le dispositif sera bouclé d’ici la fin d’année et 50 places seront ensuite créées en 2022 sous forme d’un appel à projets. Le but est de ne plus avoir de mineurs accueillis dans des hôtels et des ordonnances de placement qui ne peuvent pas être exécutées… » Face à des syndicats qui ont manifesté il y a quinze jours devant l’Hôtel du Département, les élus rappellent qu’il s’agit « bien de places supplémentaires ». Le président du Conseil départemental, Marc Gaudet,  précise qu’actuellement, entre 40 et 50 ordonnances ne peuvent être exécutées faute de place, mais « il ne s’agit pas de cas de violences, plutôt de problèmes de carences éducatives. On ne laisse pas un enfant se faire frapper ou violer ». 

Pour éviter les sorties sèches des enfants de l’Aide Sociale à l’Enfance âgés d’entre 16 et 18 ans, le Département compte également mettre en place le DELAI (200 places d’ici 2022), un hébergement semi-autonome afin de préparer et de tester l’autonomie. Après la majorité, le dispositif PARI continuera d’assurer la continuité de parcours et l’insertion socio-économique des jeunes sortants, grâce à une aide financière, et/ou un accompagnement éducatif et professionnel et/ou un hébergement.

Quatre relais parentaux

Autre nouveauté : la création d’une structure triple en lien avec le centre Daumézon et la Protection judiciaire de la jeunesse comportant 12 places de pédopsychiatrie et une unité mobile pouvant suivre 36 mineurs aux problématiques multiples présentant des troubles graves du comportement associés à des éléments psychopathologiques, mais ne relevant pas d’un accueil permanent en structure sanitaire. 

Enfin, parmi les actions en matière de prévention portés par le Département dans ce secteur, il y a, à l’horizon 2023, l’objectif déclaré que « 100 % des femmes enceintes puissent bénéficier de l’entretien prénatal précoce (il existe déjà l’entretien du quatrième mois, pris en charge par la Sécurité Sociale, mais qui n’est pas toujours connu, ndlr). Nous allons aussi mettre en place quatre relais parentaux pour des familles qui ne relèvent pas de la protection de l’enfance, mais peuvent permettre de souffler », ajoute Florence Galzin. Ces relais devraient ouvrir à Orléans, Gien, Pithiviers et Montargis.

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