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UssaR, le combat intérieur

UssaR, le combat intérieur

Le Bouillon accueille une sacrée pépite ce jeudi : il s’agit d’UssaR, alias Emmanuel Trouvé, pianiste de formation connu pour avoir longtemps joué aux côtés de Youssoupha ou de Charlélie Couture. Rencontre avec cet artiste aux textes poétiques et mélodies ciselées qui vous ravagent le cœur comme une lame de fond.
Gaëla Messerli
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Pourquoi avoir choisi le pseudonyme d’UssaR alors que votre nom était déjà connu ?

UssaR représente le combat intérieur qui peut animer tout un chacun : contre la mélancolie, ses barrières mentales… C’est une référence au « hussard », même si je ne suis ni violent ni prosélyte. Le chant est venu chez moi tardivement finalement, en écrivant ces chansons.

Le confinement a été un déclencheur ?

Absolument. Il y avait déjà l’envie, mais c’était le moment. Tout va ensemble. Je suis producteur, musicien… Là, je n’avais pas à m’adapter quelque chose. Je suis finalement mon propre tailleur.

Dans vos textes comme Six milliards, on retrouve des références à la religion…

C’est vrai. Mon grand-père était organiste pendant plus de soixante-quatre ans de la cathédrale de Sées. La musique et l’office, il y a quelque chose qui me parle, quelque chose de plus grand que nous. Dans sa pratique, mon grand-père avait quelque chose de très doux et en même temps de recueilli.

Un sentiment qui rejoint celui des titres d’Étendues, votre premier EP ?

Oui, il y a quelque chose qui s’adresse à l’éther. On essaye de trouver le fil cassé. Je ne sais pas si c’est l’au-delà, mais c’est retrouver quelque chose de Beau avec un grand ’’B’’. Pour cet EP, les musiques et textes sont venus en même temps. C’est toujours d’abord des images. Il y a quelque chose de cinématographique au départ. Les morceaux émergent, et les textes se posent.

Après cet EP, y aura-t-il un album ?

Je suis justement dedans, en proie avec les affres de la création : les doutes et les remises en cause ! Il commence à prendre forme. On vise 2022 pour la sortie. Il y aura une tournée avec quelques dates, comme avec Feu ! Chatterton en mars, à Aix-en-Provence, et bien sûr la rencontre avec le public. Mais je compte prendre un temps de recul érémitique…

Y retrouvera-t-on la même atmosphère que sur votre EP ?

Il y aura de la mélancolie, de l’amour et du désir sexuel… Mon frère m’a dit un jour : « Les impressionnistes ont bien peint les côtes normandes toute leur vie… » On peut peindre un sujet, un objet de différentes façons. Cela n’empêche pas non plus aussi la présence de thèmes différents. Il y a la situation politique de notre pays, sans forcément donner dans le prosélytisme. Tout le monde évolue, les discours influencent. Je prends le temps de peaufiner cet album, je ne veux pas qu’il soit anecdotique.

C’est où ? C’est quand ?
UssaR, en concert ce jeudi 24 février à 20 h 30, au Bouillon
Campus de l’université d’Orléans.
Tarifs de 8 à 11€.

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