L’assurance-vie : toute la vie ou presque !
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’y a pas d’âge limite pour souscrire à un contrat d’assurance-vie, même si la Fédération française de l’assurance (FFA) suggère à ses adhérentes de limiter les adhésions de clients d’un « âge élevé ». La plupart des compagnies fixent cette limite à 85 ans. Cela laisse donc de la marge pour ouvrir une assurance-vie même quand on est senior, déjà retraité ou pas. Ce qui change, c’est qu’au-delà de 70 ans, les contrats souscrits ne bénéficient plus de la même fiscalité que les contrats souscrits avant cet âge. Le principe d’un abattement de droits de succession pour les bénéficiaires du contrat est maintenu, mais il est limité à 30 500 € pour tous les bénéficiaires et contrats confondus. Si le capital de l’assurance vie dépasse ce plafond, les sommes dépassant ce seuil sont taxées dans le cadre de la succession. Cela ne porte que sur les contrats souscrits après 70 ans, les sommes versées avant cet anniversaire ne sont pas impactées par le franchissement de cet âge.
L’assurance contre les accidents de la vie : fortement conseillée !
Quand on prend de l’âge, les accidents et pépins physiques ne sont pas à exclure, surtout si l’on n’a pas une santé de fer. De même, le manque de vigilance, un petit étourdissement ou une petite faiblesse passagère peut déboucher sur une chute, un mauvais geste, une blessure… À tout âge, une garantie accidents de la vie sert à protéger l’assuré, et éventuellement sa famille, des conséquences des accidents de la vie quotidienne. Elle est une garantie supplémentaire puisqu’elle couvre les dommages qui ne sont pas pris en charge par les assurances auto ou habitation.
De même, les dispositifs de couverture santé habituels, assurance maladie et mutuelle, permettent de couvrir les frais de santé liés à cet accident, mais une garantie accidents de la vie couvre les conséquences de l’accident, dont le décès, mais aussi une immobilisation prolongée, l’incapacité plus ou moins longue aussi de réaliser certaines tâches, ou le besoin d’une assistance au quotidien… Certains contrats peuvent aussi proposer des services d’assistance après l’accident. Ils prendront en charge par exemple la garde des enfants en cas d’hospitalisation, la livraison de médicaments, une aide-ménagère, etc.
En cas d’accident, vous recevez un capital ou une rente si vous restez handicapé, même si vous êtes responsable de l’accident. Le montant de l’indemnisation est évalué par des experts en fonction de plusieurs critères, comme la gravité des séquelles, leurs conséquences financières et les conditions du contrat.
Il existe des assurances des accidents de la vie individuelles, qui couvrent seulement le souscripteur, et d’autres qui, elles, protègent toute la famille.