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Bienvenus en Touraine !

Bienvenus en Touraine !

Constatée depuis un an, l’arrivée des « Parisiens » en Touraine n’a pas été un feu de paille. Elle s’amplifie même depuis le début de l’année marquée par un nouveau confinement. Que ce soit à Amboise, Loches ou Chinon, le phénomène est général : les professionnels de l’immobilier voient débarquer en nombre ces nouveaux clients aux besoins bien particuliers. Une aubaine pour l’activité mais pas pour les locaux qui voient les prix grimper...
p.n.
Bienvenus en Touraine !

Un réalisateur connu achetant une résidence secondaire dans la vallée du Loir, à la limite de la Sarthe et de l’Indre-et-Loire ; un couple d’entrepreneurs décidant d’habiter sur la commune d’Authon, près de Château-Renault, là même où vivait Valéry Giscard d’Estaing, à la frontière aussi de l’Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher ; un couple quittant les Yvelines en région parisienne pour tenir un gîte dans le Véron, près de Chinon (lire témoignage ci-dessous)… On pourrait multiplier les exemples à l’infini tant c’est une réalité : les Franciliens ont des envies de Touraine !

Depuis un an et la sortie du premier confinement, c’est une réalité : nombre d’entre eux cherchent un bien, de préférence à la campagne, avec une connexion Internet haut débit et pas trop éloigné de la gare TGV de Saint-Pierre-des-Corps ou, pour le nord-est du département, de Vendôme… « Le problème, c’est qu’ils cherchent tous le même type de biens et, à un moment donné, il n’y en a pas pour tout le monde, explique Clara Frigo, négociatrice au sein de l’agence Nestenn à Amboise. Cette clientèle représente peut-être 30 % des contacts clients depuis le début de l’année mais cela ne débouche pas automatiquement sur une transaction car le stock de biens s’amenuise au fil des mois. Sur Amboise même, nous n’avons plus ce type de biens avec le charme de l’ancien, il faut donc s’éloigner dans un rayon de 20 km, mais ce n’est pas un problème tant que les critères recherchés sont cochés. » Car, outre la proximité avec la gare et une connexion haut débit, il faut aussi que le bien ait le cachet de l’ancien tout en ayant, si possible, été déjà rénové… Ce qui limite encore davantage le choix. Ce n’est pas le mouton à 5 pattes mais presque que recherchent nos voisins Franciliens…

Entre 5 % et 10 % de hausse

Conséquence de cet engouement pour le secteur d’Amboise, mais plus largement pour une grande partie du département : les prix s’envolent – « entre 5 % et 10 % depuis un an, selon Clara Frigo – et certains biens deviennent inaccessibles pour les locaux.

« Entre 20 et 25 % », c’est aussi l’augmentation constatée de l’activité grâce aux Franciliens au sein du réseau I@D, le plus important réseaux de mandataires indépendants en Indre-et-Loire qui couvre l’ensemble du département. « Nous avons des mandataires sur tous les secteurs, ce qui nous permet d’avoir une offre plus large, précise-t-on dans le réseau. A condition effectivement que le ou les biens répondent toujours aux mêmes critères de proximité avec la gare et d’équipement numérique.

A Loches aussi, Nancy Canetto, responsable de l’agence La Bourse de l’Immobilier, en voit défiler des « Parisiens » – de l’ordre de 30 % de l’activité de l’agence aussi, ce qui est conséquent : « le Lochois est un secteur très prisé, les nouveaux arrivants aiment la ville mais aussi les alentours l’avantage, c’est que nous couvrons un secteur très important à 20 ou 30 km à la ronde, ce qui offre davantage de possibilités… » Pour le coup, l’éloignement de la gare TGV de Saint-Pierre n’est pas un handicap insurmontable, car 45 minutes de route jusqu’à la gare TGV leur semble toujours toujours préférable à plusieurs heures de bouchons…

Télétravailleurs ou retraités, tous une envie d’ailleurs !

Tout dépend aussi du profil de l’acquéreur, certains ne travaillant plus. D’autres, toujours actifs. Ainsi il y a des jeunes couples qui veulent s’installer pour télétravailler tout en allant à Paris une ou deux fois par semaine ; d’autres vont faire le trajet aller-retour quotidiennement, d’où l’importance du critère « gare à proximité » ; d’autres encore recherchent d’abord une résidence secondaire : « nous avons les deux profils : des jeunes avec des enfants qui achètent une résidence secondaire tout en conservant leur logement francilien dans un premier temps, explique Clara Frigo. Ils vont d’abord tester leur nouvelle vie avec une maison secondaire pendant un certain temps pour voir si l’environnement, le cadre de vie leur conviennent et, si c’est le cas, ils sauteront le pas en vendant leur logement parisien et en installant la famille ici. Mais il y a aussi des profils plus âgés de gens déjà à la retraite ou cherchant un bien en vue de la prendre. Dans ce cas, ce sera aussi une résidence secondaire pendant quelques années, jusqu’à ce qu’ils puissent venir s’installer en Touraine… » Enfin, il ne faut pas oublier ceux qui, faute de trouver le bien idoine tout de suite, décident d’abord de louer en attendant de trouver foyer à leur goût. Mais, là encore, ce n’est pas gagner parce que les biens en location ne sont pas légion. Ils sont même moins nombreux que les biens à vendre. Ce qui renforce encore les transactions…

Incontestablement, le confinement et la crise sanitaire ont donné à beaucoup de Franciliens des envies de changements, un besoin irrépressible de prendre en l’air et une envie folle de se mettre au vert… en Touraine !

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