Il faudra juger sur pièces mais, dans la méthode comme dans les intentions affichées, ce nouveau programme correspond à ce qu’attend la nouvelle équipe municipale de la promotion immobilière sur la ville. Ainsi, par exemple, à l’issue des ateliers de concertation avec les habitants et usagers du quartier, il a été décidé de garder un bâtiment existant pour conserver la mémoire industrielle du site. Il sera transformé en salle polyvalente pour le quartier et pourra accueillir diverses manifestations, expositions ou associations selon les besoins. Autre exemple : une partie des matériaux issus de la démolition (sols en béton et parkings notamment) pourront s’ils sont sains être réemployés en remblais ; d’autres (le fer notamment) seront revalorisés…
46 % d’espaces verts !
Ensuite, dans sa conception, le projet KIPOLIS intègre une grande part d’espaces végétalisés : près de 2,5 ha sur les 5,3 que représente le site, soit 46 % ! La qualité de vie et la prévention du réchauffement climatique – avec la création d’un parc urbain d’1 ha au cœur du projet, mais aussi la création d’espaces extérieurs pour chaque logement – sont donc au cœur du projet qui se veut « vertueux » et qui porte aussi une attention particulière au traitement des eaux. Il visera aussi l’obtention du label BiodiverCity, distinguant les opérations immobilières qui prennent en compte la biodiversité, une qualité écologique et le bien-être des usagers.
Au final, cela donne un ensemble mixte de 518 logements (242 en accession, 159 logements sociaux, 60 intermédiaires) parmi lesquels 55 chambres dans une résidence étudiante et 24 maisons individuelles qui complètent ce « mix » résidentiel.
L’ensemble a été pensé pour s’intégrer dans le quartier et des voies de circulation douce le traverseront pour, entre autres, permettre aux habitants d’aller jusqu’au centre commercial de la Petite Arche sans avoir à faire de détours.