Respecter le code de la route
Avis à ceux qui seraient tentés de pianoter sur leur téléphone en pédalant : vous ne le saviez peut-être pas, mais c’est une pratique strictement interdite. Dès lors que l’on enfourche son vélo, c’est le code de la route qui s’applique, au même titre que pour un automobiliste ou un conducteur de scooter. Cela signifie qu’il faut s’arrêter aux feux rouges, mais aussi savoir déchiffrer les panneaux de signalisation, toujours bien indiquer sa direction, s’arrêter quand un piéton s’engage sur un passage, ne pas rouler sur les trottoirs, etc. Et la liste est encore longue… Donc non seulement il faut respecter le code de la route mais aussi un code de bonne conduite pour respecter les autres usagers, en particulier les piétons, qui sont souvent importunés sur les trottoirs…
Faire preuve de vigilance
Selon Florian Marcon, les cyclistes doivent porter une attention d’autant plus accrue à leur environnement qu’ils sont « des usagers extrêmement vulnérables face aux véhicules ». Effectivement, un corps d’une soixantaine de kilos ne pèse pas très lourd face à une carcasse de plus d’une tonne… La règle numéro 1 de tout bon pédaleur, c’est donc de ne jamais quitter la route des yeux, afin d’assurer sa propre sécurité comme celle des piétons.
Privilégier les pistes cyclables
Florian Marcon recommande aussi d’emprunter au maximum les voies cyclables, « ce qui devrait être de plus en plus facile à Tours au cours des prochaines années ». Une référence aux 40 kilomètres de pistes cyclables promis par la nouvelle équipe municipale, et qui constitueront selon lui les aménagements « les plus sécurisants possibles ».
S’équiper correctement
Si le port du casque n’est pas obligatoire pour les plus de 12 ans, l’association Prévention routière conseille tout de même aux adultes de le porter. « C’est l’élément central d’un équipement sécurisant », explique Florian Marcon, ajoutant à la liste du matériel obligatoire les feux de position – blanc ou jaune à l’avant, rouge à l’arrière – et les dispositifs réfléchissants orangés pour être vu la nuit, la sonnette pour pouvoir avertir de sa présence, ainsi que des freins en bon état d’usage pour pouvoir s’arrêter. « Cela paraît évident… Mais on préfère le préciser ! »
Créer une distance avec un écarteur de danger
L’écarteur de danger, qui rappelle aux automobilistes qu’ils doivent respecter la distance d’au moins un mètre – 1,5 m sur les routes de campagne – au moment de doubler, n’est quant à lui pas obligatoire. Néanmoins, ce peut être un outil rassurant pour créer de la distance avec les autres véhicules, d’autant plus lorsqu’il n’y a pas de voie cyclable ou au moment de la période dite « à risque » qui suit le changement d’heure. « Comme il fait nuit plus tôt, les cyclistes peuvent se sentir en danger du fait d’être moins visibles », explique Florian Marcon.
Porter des vêtements adaptés
Il faut l’avoir en tête : porter un gilet rétroréfléchissant certifié – le fameux « gilet jaune » –, dès lors que l’on roule hors agglomération et qu’il fait nuit ou que la visibilité est mauvaise, est une obligation. Cependant, il existe toutes sortes de vêtements adaptés qui ne le sont pas mais permettent d’avoir une conduite plus sereine : des vestes à bandes réfléchissantes pour être visible, mais aussi des combinaisons imperméables pour se protéger de la pluie ou des gants pour garder ses mains au chaud. « L’avantage, c’est que l’on peut désormais s’équiper pour pas très cher », se félicite Florian Marcon.
Bien entretenir son vélo
C’est un volet que l’on n’a pas forcément en tête lorsqu’on parle prévention routière : celui de l’entretien. Pourtant, qui dit vélo bien entretenu, dit cycliste hors de danger. Pour cela, il faut notamment penser à vérifier l’état des pneus, mais aussi leur pression : à titre de rappel, ces derniers doivent être à 2,5 bars environ pour les cyclistes de moins de 70 kilos, et à 3 ou 4 bars pour les cyclistes de plus de 70 kilos.