Alors qu’un classement de l’Indre-et-Loire en « zone d’alerte renforcée », évoquée ces jours derniers, entraînerait la possible fermeture de leurs établissements, une trentaine de propriétaires de salles privées, représentant 60% de la profession dans le département, se sont réunis mercredi 30 septembre pour réaffirmer leur opposition à une telle mesure, « inutile et vaine ».
Ils entendent d’abord réaffirmer aux autorités que tout est mis en œuvre pour éviter la propagation du virus dans leurs locaux.
Les salles sont ouvertes dans des conditions sanitaires optimales et entendent le rester car aucune d’elle n’a été à l’origine du moindre cluster ni en Indre-et-Loire ni en France.
Depuis leur réouverture mi-juin, le protocole sanitaire mis en place pour protéger les usagers, clients comme collaborateurs, a démontré toute son efficacité.
Ils invitent d’ailleurs les services de la préfecture, avant de prendre éventuellement une décision aussi grave qu’une nouvelle fermeture, à venir les rencontrer pour leur démontrer toute l’efficacité des mesures sanitaires exigeantes déjà mises en place. « Nous sommes aussi des acteurs de la lutte contre l’épidémie, chaque jour nous mettons tout en œuvre pour préserver la santé de nos collaborateurs et de nos clients. Et la pratique sportive est une des réponses à la crise sanitaire, les gens ont besoin des salles pour rester en forme et en bonne santé, les priver de sport serait contre-productif » rappellent les exploitants.
Pour les propriétaires de salles, l’enjeu est vital : il s’agit de garder leurs établissements ouverts alors qu’ils ont déjà subi des pertes financières importantes lors des 3 mois de fermeture « Une deuxième période de fermeture serait fatale à beaucoup d’établissements, il faut à tout prix éviter ce cas de figure sinon on court à la catastrophe » plaident-ils.
Selon une étude menée au plan national, depuis le 1er juin 2020, date de la reprise d’activitéś, 207 cas de COVID ont fait l’objet d’alerte par les Agences Régionales de Santé en France sur 27 millions de passages enregistrés dans les salles de sport, soit un taux de 0,0008%. Les salles de sports ne semblent donc vraiment pas être un lieu de propagation du virus.
La décision du tribunal administratif de Rennes, jeudi 1er octobre, d’annuler un arrêté préfectoral ordonnant la fermeture des salles de sports dans la métropole bretonne va dans leur sens. « Nous sommes prêts à travailler avec les autorités pour renforcer encore le protocole sanitaire si nécessaire, mais nous sommes convaincus qu’il est tout à fait possible de garder nos salles ouvertes tout en garantissant la santé des usagers et en luttant contre la propagation du virus », réaffirment-ils.
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Ce fut une semaine amusante à Tours