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Culture : à quoi faut-il s’attendre ?

Culture : à quoi faut-il s’attendre ?

Où en sont à Orléans les chantiers du Théâtre Gérard-Philipe, de l’Astro-2, du musée des Beaux-Arts et du Conservatoire ? William Chancerelle, adjoint au maire à la culture d’Orléans, fait le point sur ces dossiers.
Gaëla Messerli
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Les travaux du Théâtre Gérard-Philipe ont commencé à La Source. Quelle en est la nature ?

Il n’y a rien de révolutionnaire, nous remplaçons toutes les huisseries. Il s’agit de mettre en conformité le lieu en termes de développement durable. Les constructions des années 70, comme le Théâtre Gérard-Philipe, sont pour beaucoup des passoires thermiques. Nous avons commencé les travaux cet été et ceux-ci doivent s’achever en décembre, voire janvier. Nous avons choisi de fermer au public totalement ce chantier, en raison de la présence d’amiante. C’est un équipement très prisé et pas uniquement des Sourciens, car on y développe une programmation jeunesse.

Un avis d’appel public à la concurrence pour une AMO et étude de programmation architecturale a été publié concernant la construction d’une scène de musiques actuelles (SMAC) sur les territoires d’Orléans et Fleury…

Nous allons effectivement refaire une SMAC, mais la question du foncier est encore en suspens, car la négociation est en cours. Nous travaillons avec Fleury et la Métropole car cet équipement doit se situer dans la ZAC d’Interives. Il faut passer par un programmiste pour avoir une idée de la faisabilité et du chiffrage. Avec l’Antirouille, association qui gère la programmation de l’Astrolabe, nous avons déjà rencontré les autres partenaires financiers que sont la Métropole, l’État, la Région et le Département – comme cela avait déjà été le cas lors de l’élaboration du projet au niveau de la tête nord du pont de l’Europe – afin de savoir s’ils étaient toujours partants. Les échanges ont été chaleureux. Je n’ai pas d’inquiétudes : quand on voit le monde qui se presse à l’Astrolabe ou au festival Hop Pop Hop, cela répond aux attentes du public. Nous souhaitons un bâtiment modulable. Nous devrions avoir choisi le programmiste au premier trimestre prochain.

Il était aussi question d’installer le hall du musée des Beaux-Arts dans les anciens locaux de l’Office de tourisme. Est-ce toujours d’actualité ?

C’est le troisième chantier majeur, mais il est plutôt prévu en fin de mandat. Nous avons un musée très dynamique, l’un des plus beaux de France. Plusieurs salles ont déjà été rénovées, bientôt celles du XXe siècle. Après, il y a une stratégie globale à définir, car reprendre les anciens locaux et repenser l’actuel hall, cela implique une fermeture totale. Il faut stocker les œuvres – ce qui coûte extrêmement cher – mais aussi réfléchir dès aujourd’hui à comment faire vivre, pendant cette période, nos collections dans d’autres musées. Cependant, pour préparer « demain », il faut arriver à conserver notre capacité d’épargne. Cela veut dire réduire certaines dépenses. C’est tout l’enjeu des futures orientations budgétaires et du budget qui seront votés en fin d’année.

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