|
|
La 6e édition de Festiv’Elles à Orléans ET DANS SES environs : Yes, we « femmes » !

La 6e édition de Festiv’Elles à Orléans ET DANS SES environs : Yes, we « femmes » !

Festiv’Elles a vu le jour en 2015, lorsque les Villes d’Ingré et d’Ormes ont commencé à travailler ensemble sur le sujet de l’engagement des femmes dans la culture. Elles furent bientôt rejointes par Saint-Jean-de-la-Ruelle et La Chapelle-Saint-Mesmin. Ensemble, onze communes ont fait émerger et développer ce festival, toujours plus nécessaire…
Ambre Blanes
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur email
Partager sur whatsapp

Au départ, le festival Festiv’Elles était basé sur la thématique « des femmes » en général. On ne s’en étonnera guère, lorsqu’on pense que nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux à corriger le traditionnel et goguenard « journée de la femme » en « Journée Internationale des droits des femmes », ce qui est, entre parenthèses, sa véritable appellation…

Entre 2015 et 2020, le contexte a évolué. Le mouvement #Metoo est passé par là, et la libération de la parole qui a suivi a donné lieu à des actions concrètes, tant sur le plan social que sur celui de la justice ou de la culture. Chaque année depuis 2015, de nouvelles communes voisines ont ainsi rallié Festiv’Elles et le collectif ainsi créé compte désormais onze communes. Le service culturel de la Ville d’Orléans, qui a pris le train en marche en 2017, précise cependant qu’il n’a pas attendu les vagues de tweets sur les réseaux sociaux pour soutenir « l’engagement » des femmes, maître-mot du programme puisque Festiv’Elles revêt désormais une couleur nouvelle : celle de l’engagement !

Les communes qui accueillent le festival portent ainsi la préoccupation des femmes en matière de création artistique, mais aussi d’une façon plus générale, de sorte que la programmation n’est pas réservée à un public genré ou élitiste. Au contraire, elle mixe la création de spectacles de forme contemporaine créés par des femmes (Bleue, Elles dansent !…) à du contenu ludique et très grand public (Constance, Élodie Poux…). Hommes, femmes et enfants sont tous bienvenus (certains spectacles peuvent toutefois imposer une limite d’âge du fait de leur contenu, ndlr). D’ailleurs, au moins quatre spectacles se joueront cette année à guichets fermés.

Quelle place pour elles ?

Peu à peu, le festival a grandi et s’est qualifié : il accueille désormais une parole nette, fidèle et bienveillante. Le groupe de travail intra-communal se penche ainsi de plus en plus sur la question de l’accompagnement de la création artistique. Du reste, plusieurs rendez-vous Festiv’Elles 2020 (Livr’R, Continuum…) ont été créés spécialement pour cette édition, avec le soutien du collectif et cette volonté de promotion s’est affermie au fur et à mesure que les femmes artistes se sont épanouies dans la place qu’on leur laissait.

Cette question de la place est ainsi posée à tout le monde : il s’agit de se questionner sur la place de chacun, mais aussi sur comment chacun laisse sa place… Si les onze services culturels engagés sont issus de communes dont l’obédience politique est très diverse, tous œuvrent pour des Villes qui partagent cette volonté commune de faire de la place à la création par les femmes, sans tomber dans le piège d’en faire un festival
(exclusivement) militant…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Autres ARTICLES a lire

Signaler un commentaire

Enable Notifications Oui Plus tard