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L’Effet CO’Met : Comment le nouvel équipement de la Métropole change la donne ?

L’Effet CO’Met : Comment le nouvel équipement de la Métropole change la donne ?

Depuis le 7 janvier, le nouvel équipement de la Métropole, CO’Met, monte en charge et les premiers frémissements de l’effet CO’Met sont en train, doucement, de ressortir au niveau des services des restaurants mais aussi… de la circulation et du stationnement.
Gaëla Messerli
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L’effet CO’Met en marche

Ce n’est pas le match contre Châlons-Reims, mardi dernier, qui s’est joué à guichets fermés, avec la totalité des 9 500 billets vendus en quelques heures, qui viendra démentir l’engouement que l’équipement connaît depuis son inauguration (lire notre encadré). Idem pour la foule au salon de la moto et du deux-roues. Un essor progressif de l’équipement métropolitain qui semble se mesurer déjà par une fréquentation à la hausse dans les restaurants situés à proximité. « C’est un peu tôt encore pour véritablement juger mais on travaille bien lors des événements à CO’Met ou au Zénith », reconnaissait Lazhar Mokhtar, assistant de direction du Courtepaille à Olivet, qui estime que les restaurants de l’ensemble de la zone profitent de cette augmentation d’activité. « Pour nous, le soir, c’est plus les spectacles qui nous amènent du monde, à cause des horaires. Par exemple, pour le concert de M, nous aurions pu faire plus de couverts encore si nous avions eu le personnel », ajoutait-il. Même son de cloche au niveau de la brasserie Madeleine. « Nous sommes partenaires de l’OLB et avons anticipé l’ouverture de CO’Met en changeant d’enseigne. Avant, nous étions Buffalo Grill. Nous avons également un peu modifié nos horaires de services et faisons des samedis en journée continue », détaillait Kevin, le responsable des ressources humaines. « Pour des événements comme la Foirexpo, par exemple, nous avons ouvert toute la journée, en fin de semaine », poursuivait ce professionnel qui ne voit que du positif au développement de l’équipement, situé juste en face. A priori, les prémices de retombées économiques pour le territoire orléanais, au moins celui situé à proximité. Mais quid du centre-ville d’Orléans ? Interrogé la semaine dernière, Luc Nantier, adjoint au commerce orléanais, observait, quant à lui, une belle fréquentation des bars, les soirs des matchs. « Mais pour en savoir plus, notamment concernant les établissements qui ne sont pas ouverts de manière nocturne, nous devons faire un premier point, début juin, avec les professionnels », tempérait l’élu. Du côté de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie, on préférait ne pas se prononcer encore sur ce sujet. L’heure du bilan de l’impact de CO’Met sonnera plutôt en septembre prochain ou pour le premier anniversaire du nouvel
équipement. 

Les oubliés de CO’Met 

Certains ne sourient cependant pas plus, depuis l’ouverture de CO’Met. Pas tellement à cause de l’équipement en lui-même mais plutôt en raison des nuisances qui en découlent. C’est le cas du collectif de riverains des abords du carrefour de Verdun et des Montées qui se bat depuis 2020 pour obtenir un mur-antibruit le long de la RD 2020. Avec la réouverture du pont Cotelle, les nuisances n’ont pas diminué. « Les voitures font même plus de bruit ! Et les appuis des fenêtres sont toujours noirs de pollution », soupirait l’un des membres du collectif, qui voit également les parkings du Auchan comme ceux de la ZAC de la Chèvre Noire encore pris d’assaut, les soirs de match ou de concert. « Pendant la Foirexpo, le parking des exposants était saturé. L’un de nos voisins a déjà mis une heure et demie pour rentrer de l’Archette, un soir », énumérait l’un d’entre eux. Un autre constatait également que les 200 arceaux vélos ne semblent pas convaincre les visiteurs. « Il n’y en avait qu’un seul occupé au dernier concert », déplorait son voisin. Dernièrement, les riverains ont pu assister à une présentation des futurs travaux d’optimisation du carrefour de Verdun, prévus cet été. Ceux-ci présentent une voie directe débouchant à l’entrée de l’allée Sainte-Croix dans le but de fluidifier l’écoulement des véhicules en tourne-à-droite. Une proposition qui, si elle ne hérisse pas les riverains, « ne va pas résoudre le problème ». Dubitatif, le collectif expliquait « ne rien lâcher. Quand on voit le montant dépensé dans CO’Met, on ne comprend pas pourquoi la Métropole refuse un mur anti-bruit ». De nouvelles mesures de bruit devraient être effectuées cet automne « en condition normale de circulation ». Néanmoins, les dernières qui ont été réalisées montraient déjà un bruit légèrement supérieur à la norme, selon les riverains. Une affaire à suivre.

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