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Initiez-vous à la danse !

Initiez-vous à la danse !

Le 26 septembre dernier, le Centre Chorégraphique National d’Orléans (CCNO) avait mis en place deux séances d’essai pour le cours de danse adulte hebdomadaire qui se tiendra tout au long du semestre. Nous avons assisté à ce premier « cours », mené par la chorégraphe Johanna Lévy.
Ambre Blanes
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En cette fin de matinée de septembre, protocole sanitaire oblige, les loges ne sont pas ouvertes au public. Pour se changer, il faut donc se présenter en tenue à la séance, masque sur le visage et bouteille d’eau dans le sac. Une fois déchaussée, Johanna Lévy, la chorégraphe, présente son intention pour cette séance matinale aux vingt-deux participantes (cette première séance est totalement féminine). Aude, Orléanaise depuis quelques années, a franchi la porte ouverte du CCNO lors des Journées du Patrimoine. À sa façon d’échauffer ses chevilles, on comprend qu’elle a une base contemporaine et classique. Après un échauffement, l’animatrice propose d’aller à la rencontre du mouvement en observant comment une incitation du corps agit sur le reste. D’une répétition à l’autre, voilà que nous formons une chorégraphie, chacune dans son pré carré. Nous nous mouvons en groupe, nous communiquons en binôme par le regard, nous nous influençons les unes les autres en se copiant, en s’imitant. Nous improvisons seules ou en groupe, avec un peu de jeu théâtral.

Après le cours, nous approchons Johanna Lévy, satisfaite de ce premier essai, bien que frustrée par son format court qui permet peu d’exploration. Elle qui investigue d’ordinaire le champ de recherche de « l’être ensemble » dans sa profession a dû adapter ses exercices, donnant lieu à des trouvailles, comme une onde créée par le groupe malgré le mètre de distance comme règle maîtresse. « Notre profession, c’est la créativité en réponse aux contraintes imposées », rappelle-t-elle cependant. La chorégraphe, qui entre une semaine en résidence avec l’équipe de son nouveau spectacle Il restera la nuit (à La Scène Nationale le 9 janvier 2021, dans le cadre du festival Les Floraisons), incite ce matin-là les danseuses amatrices à se focaliser sur le moment présent. « À partir du moment où l’on « est » ensemble dans un espace, on est ensemble. Et dès lors qu’on fait bouger ses articulations, qu’on « est » là, on danse ! », conclut-elle à la fin de la séance.
Nous retrouvons Aude à la sortie. Elle qui ne s’attendait à rien en venant a adoré ce cours, notamment la façon de prêter attention aux vibrations créées par le son à travers le corps et de s’en servir pour intensifier le mouvement. « J’ai trouvé que c’était une belle mise en route pour trouver son flow et comprendre le reste de son corps, dit-elle. Sans compter que de bonnes solutions ont été mises en place au regard des conditions sanitaires pour nous permettre d’être ensemble et de danser ». Elle envisage de revenir et ce, comme tous les autres, avec beaucoup de curiosité concernant l’évolution des cours au fil de la saison. 

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