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Matthieu Schlesinger, maire d’Olivet, sera-t-il le prochain président de la Métropole ?

Matthieu Schlesinger, maire d’Olivet, sera-t-il le prochain président de la Métropole ?

En cas de victoire de Serge Grouard, dimanche soir, à Orléans, le maire d’Olivet Matthieu Schlesinger, sera-t-il le prochain président d’Orléans Métropole ?
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Il n’ignore pas que son nom tourne en boucle pour occuper le poste. Matthieu Schlessinger -maire d’Olivet réélu au premier tour en mars dernier- sera-t-il le prochain président d’Orléans Métropole ? « Évidemment que la fonction est intéressante, reconnaît-il. Oui, cela fait partie des scénarios possibles, mais cela dépendra des résultats à Saint-Jean-le-Blanc, Fleury-les-Aubrais et Orléans, bien sûr. »

Plusieurs possibilités

Si Olivier Carré l’emporte dimanche dans la cité johannique, il poursuivra en effet son mandat à la tête de la Métropole. Si Jean-Philippe Grand remporte la bataille du deuxième tour, il flèchera Valérie Corre pour diriger l’intercommunalité, ce qui ne veut pas dire que cette dernière sera automatiquement élue par ses pairs : il se murmure en effet que Christophe Chaillou, le maire réélu de Saint-Jean-de-la-Ruelle pourrait faire acte de candidature au cas où les élus de gauche seraient majoritaires.

Reste l’hypothèse d’une victoire de Serge Grouard. Depuis qu’il a officialisé sa candidature, l’ancien maire d’Orléans n’a jamais pris position sur un nom. On sait qu’il ne briguera pas lui-même le poste. Sur sa liste des « Orléanais au Cœur », les deux candidats à qui les observateurs pensaient d’instinct pour prendre la présidence de la Métropole – Florent Montillot et Charles-Éric Lemaignen- ont déclaré il y a deux semaines qu’ils n’étaient « pas intéressés ». Alors, qui ? Ces derniers jours, les noms de Michel Martin et de Pascal Tebibel sont revenus dans les conversations, mais ils se heurtent à plusieurs obstacles : malgré sa grande expérience et sa connaissance précise des finances de la Métropole, Michel Martin atteint aujourd’hui un âge (70 ans) qui n’est pas tout à fait un avantage. Quant à Pascal Tebibel, son profil de « lobbyiste » (ses adversaires politiques le qualifient ainsi) et son manque d’expérience politique laissent à penser qu’il ne serait pas, non plus, le candidat idoine.

La « reconnaissance » de son « travail » ?

En cas de victoire de Serge Grouard, il est donc probable que la présidence de la Métropole échoie à un maire d’une autre commune de l’agglomération orléanaise. Et en balayant les pistes envisagées, celle menant à Matthieu Schlesinger paraît, aujourd’hui, la plus sérieuse. Son profil politique d’ancien LR et sa qualité de maire de la deuxième plus grosse commune de la métropole (Olivet) sont des arguments non négligeables. Lui-même indique que cette éventualité, si elle se concrétisait, serait « la reconnaissance du travail (qu’il a) fait à la Métropole ces dernières années ». « Le SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale), sur lequel j’ai travaillé comme vice-président, fait quand même partie des seuls projets que les élus de Saran ont approuvé… », avance-t-il, l’air de rien.

Cependant, ne faisons pas dire à Matthieu Schlesinger ce qu’il n’a pas dit : s’il sait que les regards convergent vers lui, il assure que rien n’est acté, et que rien, non plus, n’a été discuté : « Les yeux dans les yeux, je vous certifie que je n’ai pas eu de conversation à ce sujet avec Serge Grouard. » Lequel, malgré les relances de ses adversaires et des médias, tient la même ligne de conduite : « La présidence de la Métropole ? Ce sera aux élus communautaires d’en décider », a toujours répondu l’ancien maire d’Orléans.

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