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Reconnaissance des Harkis et Devoir de Mémoire : Intégration de Nouveaux Sites de Réparation dans le Loiret

Reconnaissance des Harkis et Devoir de Mémoire : Intégration de Nouveaux Sites de Réparation dans le Loiret

Le 15 mai, le Gouvernement a annoncé l’intégration de 45 sites supplémentaires ouvrant droit à réparation dans le cadre de la loi portant sur la reconnaissance de la Nation envers les harkis.
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Maréchal Foch

Le 15 mai, le Gouvernement a annoncé l’intégration de 45 sites supplémentaires ouvrant droit à réparation dans le cadre de la loi portant sur la reconnaissance de la Nation envers les harkis. Des milliers de personnes supplémentaires pourraient être indemnisées avec cette annonce, notamment les familles qui ont vécu à la cité de l’Herveline à Semoy dans le Loiret. Une reconnaissance qui arrive avec soixante ans de retard mais qui est surtout nécessaire car elle fait partie du devoir de mémoire. « Un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir », écrivait le maréchal Foch dans ses Mémoires pour servir à l’histoire de la guerre 1914-1918. Une citation qui est plus que jamais d’actualité. Au-delà des leçons de l’Histoire qui doivent permettre d’éviter de reproduire certaines erreurs du passé et des commémorations qui permettent à ce passé de survivre, il ne faut pas oublier, dans cette équation, une donnée essentielle : la jeunesse. Celle-ci doit avoir un terreau commun car au-delà des rassemblements devant les drapeaux français, c’est la connaissance de l’Histoire, même douloureuse ou encore trop présente dans les esprits, qui est essentielle pour qu’il y ait l’unité d’une Nation. Cela passe par l’enseignement et la recherche, des bancs de l’école primaire à ceux des bibliothèques universitaires, mais aussi en ouvrant les archives et en laissant se délier les langues de ceux qui ont connu ces époques passées. Des souvenirs qui doivent être transmis dans les maisons de retraite comme au coin de la cuisine tout comme dans les lieux publics. C’est seulement de cette manière que, demain, chaque Loirétain saura encore (ou enfin) qu’à Pithiviers, Beaune-la-Rolande ou Jargeau, il y a eu des camps d’internement et qu’aux confins de Semoy, à l’écart de la ville, à la cité de l’Herveline, plusieurs centaines de familles harkis ont vécu dans des conditions indignes. 

Gaëla Messerli, journaliste. 

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