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Le short-track tout shuss !

Le short-track tout shuss !

Deuxième club de France dans sa discipline, l’USO Short-Track va envoyer deux jeunes talents aux Jeux Olympiques européens de la jeunesse, qui se dérouleront du 20 au 25 mars prochain.
B.V
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un Sport de glace en pointe à Orléans

Les bonnes nouvelles se succèdent pour l’USO Short-Track. Après qu’un de ses jeunes licenciés, Étienne Bastier, a remporté début mars, en relais, une médaille de bronze aux championnats du monde juniors de Gdansk, deux autres de ses adhérents vont participer, dès dimanche prochain, à une autre compétition internationale de renom : le Festival Olympique d’hiver de la jeunesse européenne, sorte de Jeux Olympiques européens pour les athlètes âgés de 14 à 18 ans. Ces deux jeunes talents appelés à briller sous les couleurs de l’équipe de France se nomment Bérénice Comby (photo) et Simon Bastier. La première est dotée, selon Pierre Desgardin, le président de l’USO Short-Track, de « capacités physiques impressionnantes ». Elle peut même tirer son épingle du jeu sur les trois distances de la discipline (500 m, 1 000 m et 1 500 m). Le second, considéré davantage comme un « fondeur », fait partie des nombreuses pépites que compte, avec Franck Tekam et Lisa Victoria Ngo Mouaha, le club orléanais. Bérénice Comby et Simon Bastier ont respectivement d’ailleurs pris la direction du Pôle France de short-track de Font-Romeu et du Pôle Espoirs de Reims pour progresser. Chacun peut désormais passer de dix à douze heures de patins par semaine et bénéficier d’entrainements adaptés. 

Pépites orléanaises

Mais c’est bien à Orléans, à la patinoire située dans le complexe du Baron, que ces talents se sont révélés. Ils ont fait leurs premiers tours de piste en adhérant à l’USO Short-Track, petit club en termes de moyens (15 000 € de budget), mais qui peut compter sur les compétences de quatre entraîneurs bénévoles, dont le vice-président Michaël Dubois, pour faire progresser ses licenciés. « L’an dernier, nous étions le deuxième meilleur club de France », fait savoir Pierre Desgardin. Évidemment, le short-track reste un sport relativement confidentiel, dont l’existence est rappelée au grand public tous les quatre ans, au moment des Jeux Olympiques d’hiver. Mais enfin, l’Orléanais n’est pas tellement connu pour ses reliefs montagneux, et le travail mené par les dirigeants du club local est donc à saluer : l’USO Short-Track, seul club de la région Centre-Val de Loire, compte cette année une cinquantaine de licenciés et une quarantaine de patineurs, tous ravis de pouvoir goûter à cette discipline que Pierre Desgardin qualifie d’« athlétisme sur glace ». Son côté fun et spectaculaire séduit notamment les jeunes générations, qui peuvent se dépenser tout en découvrant des sensations grisantes. « Nos meilleurs patineurs atteignent les 40 km/h sur la glace et peuvent faire un 500 m en 43 secondes », illustre le président de l’USO Short-Track, qui confirme que les récents JO de Pékin, en février, ont apporté un coup de projecteur, en local, sur la discipline. Le club, qui bénéficie de six heures de créneau à la patinoire du Baron, aimerait être encore davantage soutenu financièrement par les collectivités, la moitié de son budget étant actuellement abreuvée par des subventions. « Je ne me plains absolument pas du soutien de la Ville d’Orléans, qui nous a toujours très bien accompagnés, souligne Pierre Desgardin, mais un peu d’argent en plus nous permettrait de mieux accompagner nos licenciés dans leur achat de matériel. À leur niveau, une paire de patins peut coûter 2 500 €. » D’ici l’été prochain, l’USO Short-Track devrait, selon son président, fusionner avec l’USO Sports de Glace afin de regrouper les compétences et réaliser quelques économies d’échelle.

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