Le compte financier unique 2022 d’Orléans Métropole faisait état d’un budget global de 574,2 M€, dont 428,4 M€ consacrés au fonctionnement et à l’investissement. « On a construit le budget 2022 dans une situation très tendue », expliquait Serge Grouard, maire d’Orléans. « Mais on a fait le choix de ne pas augmenter la fiscalité des ménages, de faire des économies fortes sur le budget de fonctionnement. On a aussi financé un important volume d’investissements (187,4 M€), principalement avec CO’Met (49,8 M€). L’objectif est atteint », poursuivait le président de la Métropole, qui rappelle que c’est l’augmentation du versement transport et 5 millions d’euros d’économie sur le budget de fonctionnement qui ont permis la manœuvre. Néanmoins, Michel Martin, vice-président en charge des finances, a rappelé que la dette a progressé, même si la capacité de désendettement de la collectivité reste sous la barre des dix ans (8,1 ans). Le grand argentier a souligné que parmi les dix-neuf métropoles françaises de même strate, sept ont augmenté leurs impôts. « Pour 2023, on reste très vigilant ! » assurait l’élu. En conseil métropolitain, Bruno Lacroix, conseiller métropolitain fleuryssois, est monté au créneau en déplorant que les grands « projets se font au détriment des investissements de proximité, comme les voiries structurantes, les pistes cyclables… Ces grands investissements se réalisent essentiellement sur la ville-centre. Nous voulons des investissements plus modestes mais plus nombreux ». L’élu demandait ainsi que l’on revoie la copie trop ambitieuse des mails. De son côté, Charles-Éric Lemaignen a argumenté que ces grands projets participent à l’attractivité du
territoire.
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