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Hop Pop Hop se met en quatre

Hop Pop Hop se met en quatre

Tremplin pour les tendances musicales, Hop Pop Hop fait place aux artistes de demain et à des univers musicaux hybrides. Le festival orléanais, dont l’identité s’est affirmée au fil des éditions, se tient ce week-end dans quatre lieux du centre-ville.
Ambre Blanes
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Vous avez certainement remarqué, en ville, la superbe affiche de la 7e édition du festival Hop Pop Hop : un dragon multicolore baignant dans une eau pourpre et qui se mord la queue : c’est l’Ouroboros, signe d’un « fécond recommencement »… Quatre lieux emblématiques du centre-ville et proches les uns des autres portent les scènes du festival dans un cadre admirable, où se produiront cette année près de 35 artistes : le Jardin de l’Évêché, la Salle de l’Institut, le Campo Santo et le Théâtre. Imaginé et porté par l’équipe de l’Astrolabe, Hop Pop Hop est un festival urbain, centralisé et éclectique qui s’exprime aussi bien dehors qu’en intérieur. Considérant la riche programmation de l’événement, l’idéal est de circuler d’une scène à l’autre pour ne pas en perdre une miette et de sélectionner les concerts à ne pas manquer en avance, non sans se laisser surprendre par les sons intrigants perçus en cours de route.

Le vendredi, le groupe emblématique orléanais Burning Heads, entre punk-rock et dub-reggae, prouvera qu’on peut encore « casser la baraque » après trente ans de scène (Campo Santo). Lent, un groupe de Français qui flirte avec le jazz et le post-rock d’un côté, la free poésie, la prose et l’écriture de l’autre, promet exaltation, sensibilité et musicalité (Théâtre d’Orléans). Lass est quant à lui un patchwork de musiques traditionnelles sénégalaises et rythmiques afro-cubaines dansantes et chaleureuses (Campo Santo). Gaspar Claus, virtuose du violoncelle, invitera un peu d’électronique dans sa musique pour une parenthèse d’évasion (salle de l’Institut). Avec Coco EM, c’est un dancefloor frénétique, tribal même, et une chaleur montante dans la foule qui vous attendront (L’Évêché). Les Protomartyr, tout droit arrivés de Détroit, verseront dans le post-punk tendu et en colère. Attendez-vous à des paroles anxiogènes et dépitées, et de la musique qui décoiffe (L’Évêché). Le samedi, Aimé Simone, pupille de Pete Doherty, délivrera ses compositions douces, introverties et envoûtantes : une musique cathartique (Théâtre d’Orléans). James The Prophet & Pab The Kid, deux freestylers de talent sur des beats percussifs, s’orienteront vers un rap anglophone au flow époustouflant (Théâtre). Égérie féminine libre et vindicative, Mara (photo) est provocante comme sa musique, qui s’apparente à de l’électro érotique (Campo Santo). Sur fond de chant hypnotique et chœurs féminins cosmiques et distordus, Tropical Fuck Storm donnera un mélange difficilement définissable (Campo Santo). Paloma Colombe, ainsi que Kutu, miseront eux sur une fusion sans frontières, avec une techno berbère faite de chants entêtants pour la première et du jazz oriental et du punk tribal pour le second (L’Évêché). Enfin, ne ratez pas la locale de l’étape, Mesparrow, qui reviendra livrer à Orléans sa « poésie mélancolique et touchante » (Salle de l’Institut).

C’est où, c’est quand ?
Festival Hop Pop Hop, en centre-ville d’Orléans
Vendredi 16 et samedi 17 septembre.
Tarifs : 30 € le pass 2 jours, 18 € le pass 1 jour.
Système de paiement Cashless sur place.
Programmation et billetterie sur www.hoppophop.fr.

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