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Paris-Nice…en attendant le Tour

Paris-Nice…en attendant le Tour

Dans un peu moins d’un mois, Orléans accueillera l’arrivée de la deuxième étape du Paris-Nice (vélo). Mais la Ville espère toujours voir revenir le Tour de France, dont elle n’a plus vu le peloton depuis plus de vingt ans
Benjamin Vasset
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Un mois avant l’arrivée de la deuxième étape du Paris-Nice à Orléans, le 7 mars prochain, Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France, se trouvait dans la cité johannique pour parler non seulement de la Course du Soleil, mais aussi pour faire passer quelques messages. « Faire revenir le Tour de France ici, ça ne me dérangerait pas, a affirmé Christian Prudhomme, directeur du cyclisme chez ASO, organisateur du Paris-Nice…et de la Grande Boucle. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard complet si je suis là aujourd’hui. Le Tour reviendra dans le Loiret au cours de ce mandat ». Une déclaration d’intention et d’attention qui a dû plaire à Serge Grouard, qui avait promis lors de la dernière campagne des municipales qu’il ferait tout pour que la plus grande course cycliste du monde revienne faire tourner ses boyaux à Orléans. Il faut dire que certains commencent à s’impatienter, puisque le Tour a déserté le bitume local depuis… 2001. Les raisons de cette longue absence sont connues : Orléans est désormais un peu trop loin de Paris pour qu’elle puisse servir de départ à la dernière étape du Tour, dont le tracé a été raccourci ces dernières années. En outre, l’absence de reliefs autour de la ville offrent trop peu de possibilités pour dessiner un tracé attractif le vendredi ou le samedi avant l’arrivée finale sur les Champs-Élysées, les organisateurs préférant désormais flécher, lors de ces derniers jours de courses, des étapes plus casse-pattes. Serge Grouard, qui a soufflé lundi à Christian Prudhomme l’idée d’effectuer un contre-la-montre dans et autour d’Orléans, a expliqué ainsi être « candidat permanent » à l’accueil du Tour. Christian Prudhomme a confirmé avoir bien reçu un courrier du premier magistrat de la ville en ce sens. Mais il en reçoit, dit-il, à peu près 300 par an, et la sélection est ardue. La cité johannique voit pourtant l’accueil de l’arrivée du Paris-Nice, dans un mois, comme un premier signal, ainsi qu’un test grandeur-nature pour renforcer sa candidature en vue du Tour de France. 

Grands noms, grand oui ?

En attendant, Orléans sera l’hôte de la deuxième étape du Paris-Nice. C’est un investissement raisonnable qui lui coûtera 36 000 € HT mais lui offrira une bonne publicité en France et à l’international. La Course du soleil est en effet diffusée tous les jours sur France 3, laquelle annonce des audiences moyennes de 876 000 spectateurs. Les images du Paris-Nice sont également visibles dans 190 pays. Sportivement, la course, qui fêtera cette année sa 80e édition, est réputée dans le monde entier. « C’est la première grande épreuve par étapes du calendrier international », note Christian Prudhomme, qui annonce cette année les présences de deux poids lourds du vélo mondial, comprenez Primoz Roglic et Wout Van Aert. « Il y aura à Orléans les meilleurs sprinteurs du monde », complète le directeur du Tour de France. De quoi en prendre plein les mirettes avant, peut-être, un feu d’artifice
plus grand encore.

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