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Les Insoumis relèvent le gant

Les Insoumis relèvent le gant

Ils ont commencé à diffuser le programme de Jean-Luc Mélenchon
Benjamin Vasset
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Après un mois de novembre vampirisé par la droite, Jean-Luc Mélenchon a retrouvé un peu de visibilité médiatique dimanche dernier, lors de l’un de ses premiers « grands » meetings de campagne à Paris. De quoi, peut-être, lui permettre de relancer une dynamique alors qu’il n’a pas dépassé, pour le moment, les 10 % d’intentions de vote dans la plupart des enquêtes d’opinion. Malgré tout, le leader Insoumis reste, au moment où l’on parle, le candidat de la gauche le mieux placé, légèrement devant Yannick Jadot (EELV). 

Plus de divisions ?

À Orléans, les soutiens de « Méluche » ont commencé le 20 novembre dernier à distribuer son épais programme baptisé L’Avenir en Commun. Un programme qui reprend les mêmes fondamentaux que cinq ans plus tôt ; « un programme enthousiasmant », qui « s’oppose à la vision d’une France rabougrie, petite, qui a peur de son ombre », que proposeraient, selon LFI, Zemmour, Le Pen ou les LR. Mais un programme qui marche aussi sur deux jambes – l’une sociale, l’autre climatique – dont le muscle serait incarné par la fameuse « règle verte » proposée par Mélenchon. « Cela signifie, en gros, qu’on ne prélève pas plus dans la nature que ce que la nature est en capacité de produire chaque année », résume Benjamin Lauper, militant orléanais de La France Insoumise. 

Et sinon, quoi de neuf par rapport à 2017 ? « La santé ! La crise a montré que le système capitaliste n’était pas capable de répondre aux pandémies. On a continué de fermer des lits, l’hôpital est exsangue. Nous, nous voulons que n’importe quel citoyen soit au maximum à une demi-heure d’un hôpital ou d’un centre médical. » Le programme de L’Avenir en Commun met aussi davantage en exergue, selon la FI locale, les problématiques de « liberté individuelle ». Réunis derrière la cocarde de leur Lider Maximo, les Insoumis orléanais ont-ils ainsi fait fi de leurs divergences apparues au moment des premières manifs anti-pass sanitaire ? « Il peut y avoir des discussions, des doutes, répond Benjamin Lauper. On n’est pas contre le débat interne. Après, vous voyez, il y a quasiment aujourd’hui tous les Insoumis historiques d’Orléans. Désormais, nous nous attaquons à la présidentielle, et nous sommes tous dans la même dynamique. » Sur un plan plus terre à terre, la question des futurs candidats Insoumis aux législatives devait être abordée dans le courant du mois de décembre.

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