Lors de la conférence de presse de présentation de cette 5e édition, Emmanuel Hervé, président de l’association du Grand Repas, a rappelé que la manifestation avait aussi vocation à « sensibiliser les citoyens aux problématiques d’anti-gaspillage alimentaire, de circuits courts, d’histoire des produits et d’éducation au goût, à la santé et au bien-être ». Car le Grand Repas, servi le même jour autour d’un même menu local, entend valoriser cette gastronomie responsable où le produit et les producteurs sont aussi mis en valeur. C’est également pour cela que le grand chef multi-étoilé Thierry Marx a accepté d’être le parrain de la manifestation : « Il faut arrêter avec le coût matière, quand on n’utilise que des ingrédients soit-disant peu coûteux, on oublie les coûts environnementaux ou sociaux que cela peut engendrer. Comment sont-ils produits, dans quelles conditions sociales et environnementales ? Oui, l’alimentation a un coût qu’il faut accepter de payer pour préserver un pan important du patrimoine français car se fournir chez des producteurs locaux, c’est aussi enclencher un cercle vertueux sur le plan environnemental, économique et social en participant au développement d’un territoire… »
Lancé à Tours en 2016 dans le cadre de la Cité internationale de la gastronomie, le Grand Repas sera servi cette année dans 10 autres départements (du Finistère aux Bouches-du-Rhône en passant par le Nord et la Drôme), avec à chaque fois, un menu à base de produits locaux.
En 2019, pour sa 1re édition nationale, le Grand repas avait rassemblé environ 100 000 convives. Le double est attendu le 21 octobre prochain.