L’Agence Régionale de Santé pourra disposer d’une enveloppe globale de 517 M€ pour l’ensemble des établissements de la région. Sur cette somme, 214 M€ seront consacrés au désendettement des établissements et 303 M€ aux investissements, dont 55 M€ aux « investissements du quotidien » pour répondre aux besoins immédiats en termes d’équipements et autres.
En ce qui concerne les investissements à plus long terme, il faudra attendre le retour des départements pour connaître leurs besoins réels afin de leur allouer les budgets correspondants dans les mois et les années à venir. « Nous allons adopter une nouvelle méthode pour piloter ces investissements sur la région, explique Christophe Lugnot, le directeur de cabinet de l’ARS Centre-Val de Loire. Le pilotage se fera bien au niveau régional et non pas au niveau ministériel. Dans le cadre d’une déconcentration des décisions, chaque Groupement Hospitalier Territorial qui coordonne la santé sur son département, va organiser la consultation des acteurs de son territoire pour faire remonter leurs besoins au niveau de l’ARS qui, ensuite, fléchera les budgets en fonction de ces demandes… »
Les GHT vont donc organiser des réunions et consultations avec les différents établissements, professionnels et acteurs, comme les élus qui siègent aussi dans ces instances, pour établir leurs besoins afin de moderniser les établissements, développer l’offre de soins, de suite et de réadaptation (SSR) et améliorer la prise en charge des
personnes âgées.
Ces demandes seront étudiées par l’ARS d’ici le mois d’octobre. Les financements seront débloqués au fur et à mesure de l’avancement des différents projets retenus. Mais d’ores et déjà 17 M€ vont être débloqués dans les semaines dans le cadre de ces « investissements du quotidien » pour répondre aux besoins les plus urgents…
