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Métropole : C.-É. Lemaignen va abandonner sa délégation aux Transports Urbains
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Métropole : C.-É. Lemaignen va abandonner sa délégation aux Transports Urbains

Métropole : C.-É. Lemaignen va abandonner sa délégation aux Transports Urbains

Le mouvementé conseil métropolitain d’installation du 16 juillet dernier connaît un nouveau rebondissement : Charles-Éric Lemaignen, fraîchement élu vice-président aux « Mobilités, aux Transports urbains et à la politique ferroviaire », va abandonner sa délégation aux Transports urbains, suite à un avis négatif rendu par la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie publique.
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Décidément, rien n’est simple pour le nouvel exécutif de la Métropole orléanaise depuis juillet. Ce mardi après-midi, Charles-Éric Lemaignen a en effet devancé les médias et annoncé qu’il « suivrait » l’avis négatif transmis le 18 août dernier par la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie publique, qui était amenée à se prononcer sur son rôle de vice-président d’Orléans Métropole, en charge, notamment des Transports urbains.

Pourquoi cette délégation particulière pouvait-elle prêter à confusion ? Parce que Charles-Éric Lemaignen a été consultant pour Keolis, l’entreprise qui exploite le réseau de transports publics d’Orléans Métropole (tram, bus, etc.). Charles-Éric Lemaignen, qui a été président de l’Aggl’O jusqu’à juin 2017, dit en effet avoir créé un cabinet de conseil à compter de la fin 2018. « J’ai exercé des missions pour le groupe Keolis sur les transports régionaux de voyageurs, confirme-t-il, ce mardi, dans un communiqué envoyé aux rédactions. Et j’ai suspendu ma mission de conseil pour cette société en janvier 2020. »

Un risque de conflit d’intérêt ?

Cependant, après avoir vu sa délégation de service public (DSP) renouvelée en 2018, Keolis va s’occuper des transports de la métropole d’Orléans jusqu’au 1er janvier 2025, au moins. Et donc, la Métropole va devoir, au cours de ce mandat, devoir se prononcer sur une nouvelle DSP dans les quatre années à venir. Pour certains, Charles-Éric Lemaignen, au vu de ses liens antérieurs avec Keolis, n’était pas le mieux placé pour gérer ce dossier. Quelques détracteurs avaient même pointé du doigt un possible conflit d’intérêt. Pour mettre les choses au clair, Charles-Éric Lemaignen explique ainsi « avoir saisi directement, dès le 20 mai, la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique pour éviter tout risque juridique. Le 4 juin, poursuit l’élu, la HATVP m’indiquait, malgré ce qui avait été dit aux associations nationales d’élus locaux, que seul le président de la métropole pouvait demander cet avis… Dès lors, dès la démission d’Olivier Carré, j’ai demandé à Matthieu Schlesinger, qui assurait l’intérim, de saisir immédiatement par mail la Haute Autorité pour obtenir une réponse avant l’installation de la gouvernance de la métropole le 16 juillet. Le mail est parti le 3 juillet et alors que la Haute Autorité avait tous les éléments depuis le 20 mai, la décision vient seulement d’être prise le 4 août et transmise le 18 ! » Elle est donc négative. « Ils ont jugé que le fait que j’ai travaillé avec Keolis m’empêchait d’être neutre », explique à La Tribune HebdO Charles-Éric Lemaignen, qui regrette cet avis : « la gestion d’un réseau de transport urbain demande des compétences techniques complexes et plus encore aujourd’hui avec les bouleversements générés par la crise sanitaire, juge-t-il (…). Il est dommage que je ne puisse faire profiter notre collectivité de mes compétences en ce domaine. »

Et maintenant ?

Reste à savoir qui va maintenant gérer ce lourd dossier des Transports urbains. Car si Charles-Éric Lemaignen va bel et bien garder sa vice-présidence -il va lui rester la politique ferroviaire et une partie du stationnement dans son portefeuille, « plus certainement une ou deux autres missions » que lui confiera le président Christophe Chaillou-, il va falloir trouver un élu métropolitain qui prenne en charge la délégation aux Transports urbains. « Je n’ai pas l’impression qu’il y ait foule… », glisse, un brin goguenard, Charles-Éric Lemaignen. Christophe Chaillou ou Serge Grouard vont-ils eux-mêmes s’occuper de ce dossier ? Réponses (probables) lors du conseil métropolitain de rentrée.

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