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Roraïma, Daft Punk orléanais ?
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Roraïma, Daft Punk orléanais ?

Roraïma, Daft Punk orléanais ?

Pile un an après notre premier entretien avec ce duo de trip-hop hypnotique qui balance entre la batterie et les machines, nous avons retrouvé Roraïma, dont le deuxième album, Desmo, sortira le 30 avril. Et si Orléans voyait naître, avec ce groupe, un successeur au légendaire groupe électronique des Daft Punk ?
Ambre Blanes
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Après leur premier album (2810, sorti en 2018), Roraïma avait envie d’aller vers du neuf. Les prises de son de leur nouvel album, Desmo, ont été enregistrées le 12 mars 2020. Une date qui a marqué Baptiste, du fait de l’épisode de confinement qui a suivi. « Desmo est un terme grec qui exprime la notion de lien entre les gens, explique-t-il. On avait ce principe en tête juste avant et lors du confinement, au moment où on avait justement le plus besoin de lien… » 

On peut dire que le groupe, dont l’intention était d’inviter des artistes avec lesquels il a des affinités musicales à créer ensemble, a eu le nez creux ! Grande, CTRL-Z et The Patient, trois groupes de la région Centre-Val de Loire, ont été conviés à poser leurs voix ou leurs sonorités sur Desmo, qui compte trois titres collaboratifs et trois titres exclusivement « roraïmiens ». « C’était pour nous l’occasion d’ajouter des paroles sur notre musique, qui est instrumentale (avec les textes du duo Grande par exemple), de jouer la carte de la diversité et d’ouvrir un peu plus notre univers », poursuit Baptiste. Si 2810 témoignait des deux influences (hip-hop et rock) des musiciens, le nouvel album les fait converger vers un style qui s’affirme davantage. Roraïma trouve sa voix et, comme le rappelle le batteur, l’un des bons côtés de la musique électronique, c’est, grâce à l’évolution technologique, la recherche perpétuelle de sons et de nouvelles machines électroniques : « le côté laboratoire de cette musique est hyper intéressant ».

À découvrir en live

Mais que s’est-il passé entre l’enregistrement de Desmo, en mars 2020, et sa sortie un an plus tard ? Un confinement pour commencer, durant lequel les acolytes ont travaillé sur un nouveau morceau, Locked (« enfermés », en anglais). Ils sont ensuite retournés en studio pour retravailler et faire évoluer les morceaux. À l’automne, Desmo était fin prêt, mais les artistes, alors qu’un deuxième confinement était annoncé, ont préféré attendre que le ciel s’éclaircisse un petit peu pour lui laisser voir le jour… Déjà éprouvés par l’annulation d’une belle tournée d’été qui s’annonçait, et dont seule une date eut lieu à La Sardine, ils ont préféré accueillir de nouvelles idées. « On a fait un an de studio, on a même eu le temps de composer de prochains titres qu’on aurait pu mettre sur l’album. Maintenant, on est tourné vers le live, avec le besoin de présenter tout notre travail au public… » Cela pourrait arriver aux beaux jours, si la pandémie recule et que la culture, qui étudie des protocoles très stricts, se relance. Fin mai, le groupe sera en résidence au 108, épaulé par le studio Polysonik.

Plus d’infos
À écouter sur les plateformes légales de téléchargement
www.helium-4.com/roraima
Sur Instagram : roraima.music

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