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18 ans… et déjà candidat !

18 ans… et déjà candidat !

Dans le Loir-et-Cher voisin…
La rédaction
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La valeur n’attend point le nombre des années : c’est ce que tente de démontrer à 18 ans Noé Petit, adhérent Europe-Écologie-Les Verts et candidat de la Nupes sur la troisième circonscription du Loir-et-Cher. « J’ai grandi dans des quartiers populaires mais je passais l’été chez mes grands-parents en Touraine. J’ai toujours entendu parler, autour de moi, de la présence de certaines espèces. Or, aujourd’hui, la biodiversité est en train de disparaître », explique ce jeune homme qui a dû jongler, ces dernières semaines, entre les épreuves du bac et une campagne sur le terrain !

Le plus jeune du Centre-Val de Loire

Plus prosaïquement, c’est lors d’un stage de 3e au sein du groupe écologiste au Conseil régional du Centre-Val de Loire et grâce à sa rencontre avec Charles Fournier, vice-président EELV en charge de la transition écologique, que Noë Petit a noué son engagement politique. « J’ai fait toutes les compagnes depuis 2019 », raconte cet élève du lycée François Villon de Beaugency, qui s’est déjà inscrit sur Parcoursup pour suivre l’an prochain des études de géographie et d’aménagement du territoire à Tours. Mais pour lui, le bac puis la fac ne constituent pas l’avenir : « La véritable urgence est celle de la planète ! » assure-t-il car selon lui, les réalités du changement climatique sont visibles. « Le débat se situe plutôt autour des solutions, analyse Noé Petit. Les paysans que nous rencontrons sont prêts à sortir des pesticides, mais il faut le faire avec eux. Cela passe par des savoir-faire ancestraux et l’innovation. » Outre la sortie des pesticides et la lutte contre les perturbateurs endocriniens, le plus jeune candidat de la région Centre-Val de Loire défend la transition agricole mais aussi l’accès à la santé ou encore l’ouverture d’EHPAD publics. Engagé avec le collectif À bas le béton – qu’il a fondé –, cet habitant de Mer estime que manifester ne suffit pas, car « tant qu’il n’y a pas de lois, les choses ne changeront pas. Il faut les deux : une majorité à l’Assemblée, mais aussi des forces associatives et syndicales mobilisées ! ».

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