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« Faire d’Orléans une ville étudiante »

« Faire d’Orléans une ville étudiante »

Fraîchement élue au conseil municipal d’Orléans, Fanny Picard va désormais s’occuper spécifiquement de la vie étudiante. Au cours de ce mandat, elle veut que la Ville d’Orléans dialogue davantage avec les étudiants pour leur faciliter la vie.
B.V
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Il y a un peu moins de deux mois, Fanny Picard a fait son entrée au conseil municipal d’Orléans. Elle va désormais s’occuper pendant six ans de la vie étudiante. Une délégation qui n’existait pas sous l’ancienne mandature, et qui nécessite donc la création d’un nouveau service à l’intérieur de celui qui s’occupe de l’enseignement supérieur.

Fanny Picard va, elle, travailler sous les ordres de Florent Montillot, premier maire-adjoint en charge de l’université. Pas un problème pour elle, encartée depuis 6 ans à l’UDI, et qui connaît donc bien son petit Montillot illustré. L’un des objectifs de la jeune élue est, d’ailleurs, de « rapprocher les étudiants de la vie politique ». « La politique, on ne doit pas laisser ça à des personnes « grabataires », dit la jeune femme, étudiante en Master 1 de droit du travail. La moyenne d’âge du Sénat, ça m’énerve ! Les étudiants en ont marre de voir que la classe politique fait parfois du clientélisme. Mais ils ne se rendent pas toujours compte, aussi, de ce que les politiques peuvent faire de bien. » Au cœur de ce discours offensif, Fanny Picard fait aussi remarquer que « les étudiants s’engagent beaucoup dans l’associatif, sur le terrain, pour des causes précises. » Représentante de la fédération d »étudiants Ô Campus, elle-même sait de quoi elle parle. C’est d’ailleurs en partie grâce à cette activité qu’elle a été sollicitée par Serge Grouard pour intégrer sa liste.

Pas encore d’annonces, mais des idées

Dans la phase d’élaboration du projet de l’actuel maire d’Orléans, Fanny Picard explique ainsi avoir dit à ce dernier qu’il fallait (re)nouer le dialogue avec les étudiants. « Ce dont ils ont besoin, affirme-t-elle, c’est de reconnaissance. Jusqu’à présent, on parlait beaucoup d’institution à institution, entre mairie et université. C’est quelque chose qui m’a heurté. Les étudiants représentent quand même 15 % des habitants d’Orléans, ce sont des « citoyens normaux » ! » Fanny Picard porte ainsi une grosse ambition : « transformer Orléans en une ville étudiante. Et comme je suis aussi déléguée à l’événementiel, ça peut aider. »

À ce stade du mandat de la nouvelle équipe, aucune annonce n’est évidemment actée. Les élus doivent prendre leur marque, et les vacances sont passées par là, aussi. Il faut attendre, enfin, la danse des arbitrages budgétaires. Si Fanny Picard ne sait pas tout à fait de quelle enveloppe elle disposera pour mettre en place ses idées, celles-ci sont déjà nombreuses, sur la question des mobilités, notamment : « il y a tout un pan de la politique des transports qu’il va falloir revoir, en augmentant peut-être les cadences les jeudi, vendredi et samedi soir entre le centre-ville et La Source. Nous réfléchissons aussi, au niveau métropolitain, à baisser le prix des billets pour les étudiants. » À d’autres niveaux, sur des problématiques plus concrètes, l’élue veut aussi faciliter la vie de ses camarades d’université. « J’aimerais qu’on travaille sur l’Indien, à La Source, pour qu’il soit mieux adapté à la vie étudiante. Pourquoi ne pas penser à l’installation d’un parcours sportif en extérieur, par exemple ? » À plus long terme, la mairie et Fanny Picard devront aussi préparer l’arrivée de milliers d’étudiants dans le centre-ville. Bref, pas de quoi s’ennuyer au cours des six prochaines années pour cette élue qui a aussi fait sa rentrée à l’université mardi dernier. 

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