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Gros mots pour gros succès

Gros mots pour gros succès

La marque On dit Putain, créée par la designer Justine Boudot, se fait de plus en plus remarquer du public orléanais via les réseaux sociaux et quelques événements locaux, mais pas seulement ! Elle se répand aujourd’hui en France.
A.B.
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Gros mots pour gros succès

C’est en suivant des études en design graphique à l’ESAD d’Orléans que Justine Boudot, originaire de la région parisienne, a imaginé un projet de petite papeterie, baptisé On dit Putain. À l’origine, il s’agissait de créer des stickers rigolos et qui captent l’attention pour répondre à un manque de courtoisie du type « On dit bonjour, putain ! », « On dit merci putain » ou encore « On ne pisse pas dehors, putain ! » « Là où j’habitais, confie Justine Boudot, les gens urinaient à la porte la nuit et ça ne sentait pas très bon le matin… »

Toujours est-il que son projet a beaucoup plu, puisque la jeune étudiante a alors pu exposer ses créations lors des journées Portes Ouvertes de l’ESAD, mais s’est aussi greffée à une exposition en cours et a même… vendu aux copains ! Ensuite, lorsqu’elle a obtenu son diplôme en 2019, elle s’est finalement lancée à son compte en créant son studio de graphisme, Boju Studio. « J’ai fait de ma passion mon métier, dit Justine. Je dessine beaucoup, je fais un peu de linogravure, bref je “vis” graphisme. » La jeune femme précise qu’elle trouve l’inspiration dans les voyages : son univers personnel fait donc se croiser des astronautes, du surf, du snowboard et des éléments de culture asiatique… La jeune femme est en outre ce que l’on appelle une foodie, une passionnée de cuisine et de découvertes culinaires. « J’aime beaucoup la nourriture, sourit-elle. De fait, travailler avec des restaurants, des épiceries, des bars, des cafés ou encore des marques alimentaires spécialisées est ce que je préfère. » Boju Studio a ainsi une clientèle essentiellement professionnelle, mais travaille aussi sur quelques projets pour des particuliers.

« Oh putaing cong ! »

Et puis, Justine Boudot, que l’on questionnait alors sur le devenir de son projet étudiant, a décidé de le reprendre en novembre 2020 en créant une collection pour les fêtes de fin d’année (« Je te souhaite un putain de Noël », « Enfin 2021 putain ! »…), laquelle a très bien marché. De là, sa marque a grandi relativement vite. La designer a ainsi pu lancer en collaboration une collection spéciale pour la boutique Les Dames Jeanne (fusion de Douket Jungle et Chloé Céramique) sur les thèmes d’Orléans, des plantes, de l’artisanat et du girl power. Elle a ainsi rejoint les entrepreneuses sur leur boutique pour tenir un petit stand lors de la grande braderie d’Orléans, fin août, une expérience qui lui a permis de rencontrer son public, ce qu’elle a particulièrement apprécié. « Ça a beaucoup interpellé les gens, ça ouvrait des débats et c’est une bonne chose car d’ordinaire, mon processus de vente est dématérialisé », explique Justine Boudot. En parallèle, celle-ci a depuis imaginé une série de création sur Harry Potter à l’occasion des vingt ans du célèbre sorcier, ainsi que deux petites collections avec des mots de patois des régions Bretagne et Sud-Est. On identifiera aisément ces dernières derrière les phrases « Ici, c’est beurre salé putain ! » ou « Ici, on dit Oh putaing con ! ». Son objectif à long terme ? Tout imprimer dans les
locaux de Boju Studio.

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