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À droite, Serge Grouard ?

À droite, Serge Grouard ?

L’ancien maire d’Orléans, dont l’alliance envisagée avec Nathalie Kerrien, n’a pas abouti, refuse l’étiquette de « candidat de la droite ». Et explique que son expérience à la tête de la mairie fait de lui l’homme idoine pour gérer la crise.
B.V
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Arrivé en tête des suffrages au premier tour, Serge Grouard fait aujourd’hui figure d’homme à battre. Ses adversaires veulent d’ailleurs le coincer sur la droite de l’échiquier. Lui répond, cinglant : « Olivier Carré parle d’union des centres ? Mais le centre, c’est l’UDI ! Il est officiellement soutenu par LaREM, pourquoi s’en cache-t-il ? Quant à Jean-Philippe Grand et Baptiste Chapuis, ils ont bâti une liste, de gauche certes, mais très politique. Ils auraient pu se réunir dès le premier tour, mais ils ne s’entendaient pas. Jean-Philippe Grand avait une liste « société civile » au premier tour ? Visiblement, ce n’est plus le cas. Les quatre premiers noms sont des gens issus de partis politiques : ce n’est pas grave, mais il faut le dire. » Très en verve à l’heure de se lancer dans une ligne droite qui pourrait, in fine, lui faire retrouver son fauteuil de maire, Serge Grouard enfonce le clou à destination de ses adversaires de gauche : « La numéro 2 de cette nouvelle liste est Dominique Tripet. Et Dominique Tripet, avec tout le respect que j’ai pour elle, c’est le PC. La liste de Jean-Philippe Grand n’est plus une liste écolo. »

Comme il l’avait fait lors de la campagne du premier tour, Serge Grouard polit son image de « candidat vert » d’Orléans, comme il s’en était targué lors de la campagne du premier tour : « je constate que mon programme était – malheureusement – très bien ciblé. En termes d’énergie et de biodiversité, la crise a démontré qu’il était plus novateur que jamais. Quant à la santé, je remarque que j’ai moins entendu, ces derniers mois, des attaques sur l’hôpital me disant qu’à l’époque, j’avais vu trop grand… » Pour faire face à la crise, Serge Grouard fait en outre passer un « message de détermination » et annonce simplement vouloir « fortement accompagner les volontés de s’en sortir ». Mettant en avant les « difficultés du monde culturel », il indique que son passé à la tête de la Ville et les hommes d’expérience qui l’entourent seront un atout. « Le 29 juin, on n’aura pas le temps d’attendre que de nouvelles équipes prennent leurs marques, dit-il encore à l’attention de Jean-Philippe Grand et Baptiste Chapuis. Il faudra aller très vite. Et moi, la gestion de crise, je sais faire. »

« Des bruits de chiottes ! »

Quant à la non-fusion avec la liste de Nathalie Kerrien, il la justifie ainsi : « il y avait deux raisons : à l’heure de la crise, nous ne voulions pas donner aux gens l’impression d’une tambouille politique. Ensuite, j’ai voulu respecter mes co-listiers du premier tour. » Critiquant les « faux prophètes qui auraient mieux fait de se taire », il glisse un mot, sans qu’on l’y pousse, à l’attention de ceux qui auraient quand même pu le rejoindre. Le cas de Jules Vagner est notamment développé avec une certaine acuité : « c’est un garçon très bien, de haut niveau. Si je peux travailler avec lui à l’avenir, j’en serais très heureux. » Comme il se le murmurait en début de semaine, le nom de ce dernier a-t-il divisé Michel Martin et Florent Montillot ? Très agacé, Serge Grouard répond : « j’en ai par-dessus la tête de ces bruits de chiottes ! Avec Nathalie, nous avons négocié à deux ; personne n’est venu nous dire ceci ou cela. Il y a des intentions malveillantes, et ça me rappelle le personnage de Julius Detritus dans La Zizanie d’Astérix… », conclut l’ancien maire en abandonnant, pour une fois, ses références à Tintin.

Une réponse

  1. Ce n’est pas lui qui ne voulait pas une régie publique de l’eau alors que les régies privés sont un désastre écologique ? Parce qu’il laisse tout les fuites de leurs reseaux car c’est la ville qui paye ?

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