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Vanessa Slimani, épisode deux ?

Vanessa Slimani, épisode deux ?

Maire de Saint-Jean-de-Braye, Vanessa Slimani est candidate à sa propre succession. Elle veut poursuivre la construction d’une ville en transition dans tous les domaines, mais aussi la consultation citoyenne. Elle conduira une liste « de gauche, citoyenne et écologique », renouvelée à… 51 %. Entretien.
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Quel est votre projet pour Saint-Jean-de-Braye ?

Saint-Jean-de-Braye est engagée comme Ville en transition. Nous voulons continuer dans ce sens et aller plus loin, en intégrant la transition dans chaque délégation et service. Mais la transition passe aussi par l’e-administration : tout le monde n’a pas accès à un ordinateur et ne sait pas remplir des dossiers administratifs en ligne. En lien avec la Métropole, nous espérons aussi un développement autour de l’économie sociale et solidaire sur l’ancien site d’Alstom, qui accueillera les bus électriques et un Végétri. L’autre fil rouge de notre programme est la consultation citoyenne. Depuis une dizaine d’années, il existe des ateliers et des États Généraux, mais nos modes de consultation sont peut-être vieillissants. Nous voulons mettre en place des sondages en ligne ou des questionnaires. Nous comptons enfin poursuivre le budget participatif.

« Salarier des médecins ? pourquoi pas ! »

Vous avez aussi ciblé l’éducation… 

Oui, et cela passe par le projet pédagogique que nous développons sur les temps périscolaires et les centres de loisirs. Nous souhaitons également rénover l’école Gallouédec, puis Jacques Prévert, ainsi que le toit de Louis Petit. Pour ce qui est de l’animation, nous voulons pérenniser le festival L’Embrayage, mais aussi faire véritablement du 14 juillet une fête de la fraternité et de la laïcité, en réaffirmant les valeurs de la République. 

« On entend dire que la ville a beaucoup construit… »

Le site du Petit Bois devrait, lui, être tourné vers les loisirs…

Le skatepark devrait ouvrir cet été. Mais il y a aussi la piscine, l’école Gruss… Il faut également des pistes cyclables, un espace pour la rotation des bus, des tables de pique-nique et des bancs. Nous souhaitons ajouter enfin des dispositifs de pratique sportive libre, comme un mur d’escalade et une piste d’apprentissage de la sécurité routière à vélo. 

Maintiendrez-vous la fiscalité actuelle ?

Oui, même si, comme dans les autres communes, nos finances sont contraintes. Nous devons donc écrire un projet pragmatique et être réalistes dans la planification. 

Quelle est votre position en matière de constructions ? 

On entend dire que Saint-Jean-de-Braye a beaucoup construit. Donc, nous n’ouvrirons pas de nouveaux espaces au niveau des terrains de la commune. Et nous avons déjà contraint notre PLU pour réguler la construction sur l’espace privé. 

Que va devenir le domaine de Miramion ? 

Nous avons une assistance à maîtrise avec la Métropole. Notre seule certitude, c’est que les dépendances seront consacrées aux associations en lien avec la biodiversité et la transition écologique. Il y aura la collection du Conservatoire national du chrysanthème, un jardin privé et un jardin public, mais aussi la maison de maître pour laquelle nous n’avons pas, aujourd’hui, de porteur de projets. Il faut que nous puissions articuler les différents espaces. En attendant, le bâti doit être hors d’eau et hors d’air. Mais ce n’est pas le seul projet de parc : il y a l’extension du Parc des Longues Allées qui est en cours et, en centre-ville, nous profitons de la création du bassin de rétention sur l’esplanade de la salle des fêtes. Nous souhaitons créer un vrai jardin en centre-ville.

« Repenser les déplacements à l’est de la métropole »

Dans votre tract, vous évoquez aussi la sécurité…

Nous sommes très attentifs au bien-vivre ensemble. Nous ne pouvons y arriver que si la sécurité est présente. Nous avons 73 caméras et nous allons continuer à en déployer. Cela passe aussi par une réflexion concernant les horaires de la police municipale. alloescort.ch Nous avons créé un service de réussite éducative avec un agent dédié aux maternelles et primaires. Cela donne de bons résultats.

Enfin, que comptez-vous faire en termes de santé et de transports ?

Il y a la MSP, mais nous regardons aussi des initiatives comme celle d’Ingré, qui envisage de salarier des médecins. Pourquoi pas ! Sur les mobilités, nous croyons au développement du Transport à la Demande, mais il faut repenser les déplacements à l’est. Tout le monde ne va pas à Orléans ! Beaucoup de nos administrés travaillent dans les ZAC du nord et de l’est. Alors, mettre une heure pour aller à Saran, c’est trop long ! Pour ce qui est de la gratuité, nous la défendons plutôt pour les moins de 26 ans, les demandeurs d’emploi et les minima sociaux.

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