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L’OLB repart dans la continuité

L’OLB repart dans la continuité

L’OLB fera, fin septembre, son retour en Jeep Élite pour débuter une saison forcément particulière. Si l’effectif a certes été renouvelé, l’équipe dirigeante a poursuivi son travail pendant l’été, avec les mêmes hommes en place.
Benjamin Vasset
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Les fans de l’OLB n’en peuvent certainement plus d’attendre : d’ici à trois (grosses) semaines, ils devraient cependant revoir leurs chouchous sur les parquets. À la fin du mois, la Jeep Élite fait en effet sa rentrée, après plus de six mois d’interruption dus à la crise sanitaire. Après d’âpres discussions sur la suite à donner à la saison 2019-2020, il a finalement été décidé de tirer un trait sur cette dernière et de repartir à zéro. Avec un petit changement, tout de même, pour cette année : il n’y aura que deux relégations en Pro B au printemps prochain.

Pour l’OLB – comme pour les 17 autres clubs de Jeep Élite – l’enjeu est crucial : le jeu doit impérativement reprendre, et le public doit être là pour applaudir, puisque l’économie du basket professionnel français ne pourra pas survivre à des matchs joués à huis clos. À Orléans, et en attente de règles sanitaires inscrites dans le marbre, on espère pouvoir obtenir des instances, pour les matchs à domicile, une jauge d’au moins 2 000 places au Palais des Sports. Avec certes une distanciation d’un siège sur deux, sauf pour les groupes qui viendraient voir le match ensemble. Une centaine de places debout, autour du terrain, pourraient également
être commercialisées.

Un budget en légère baisse

Pour cette saison, Orléans Loiret Basket a présenté en juin dernier aux instances sportives un budget d’environ 4,25 M€. « Nous sommes en baisse de 7 % par rapport à l’an dernier », avance Didier Nourault, le président du club. La masse salariale « joueurs » a, elle, diminué de 80 000 €, passant sous le million d’euros (950 000 €). Selon la direction de l’OLB, « la plupart des garçons ont fait des efforts financiers significatifs sur leurs salaires, même les Américains. » Cependant, le club espère pouvoir gonfler ses recettes par rapport à ce qu’il a anticipé. Il a également fait des « provisions ». « Je suis optimiste, insiste Didier Nourault. Le budget pourrait être supérieur à celui qu’on a présenté en juin. À ce jour, nous avons eu très peu de pertes de partenariats. Sincèrement, le club a très bien passé la crise. »

Cette bonne base de travail sera toutefois soumise aux aléas des évolutions sanitaires. Durant la préparation, l’OLB a déjà vu un joueur être testé positif à la Covid-19. Il faudra donc, sur le long terme, faire preuve d’une vigilance à toute épreuve, quand bien même le risque zéro n’existe pas. « Les joueurs sont extrêmement responsables, affirme le président orléanais. Ils savent que le basket, c’est leur métier, que c’est leur intérêt de jouer. Après, les mecs ont une famille qui va faire des courses… On ne peut pas tout contrôler. » Et ce d’autant qu’aucune décision n’a visiblement été prise, au niveau des instances, pour savoir combien de cas de Covid dans une équipe aboutiraient au report d’une rencontre…

Malgré ces incertitudes, l’OLB a bâti un groupe de joueurs qui laisse aux fans orléanais deux visages connus : Malela Mutuale et Giovan Oniangue. Pour le reste, ce sont, comme souvent, de nouvelles têtes qui ont débarqué dans le Loiret pour la reprise. Paris Lee (meneur), Darius Johnson-Odom (arrière), LaMonte Ulmer (ailier), Chima Moneke (ailier-fort), Landing Sane (ailier-fort / pivot), Gary Florimont (pivot / ailier-fort) et Luke Fischer (pivot) composeront ainsi le restant du roaster orléanais. « Il me semble que l’équipe est plus équilibrée et plus complémentaire que les saisons précédentes, commente Didier Nourault. Il y a un mélange de jeunesse et d’expérience qui est intéressant. Après, qu’il y ait du talent, c’est bien, mais maintenant, il faut mettre le travail ! »

Cet optimisme présidentiel peut-il accoucher d’objectifs revus à la hausse ? « Nous visons le maintien, mais nous ne nous interdisons rien », tempère Didier Nourault. Dans la Jeep Élite, hormis deux intouchables – l’ASVEL et Monaco – un nivellement pourrait cependant se faire par le milieu, dans le ventre mou. Le contexte économique oblige en effet « des clubs à présenter un budget amputé de 15 à 18 % », fait remarquer le président orléanais, qui synthétise : « entre la première et la 16e place, en fait, tout me va… »

Un président… toujours président

Si la progression de l’OLB reste ambitieuse à l’aube de cette saison, c’est qu’elle a su, aussi, construire une forme de stabilité que certains imaginaient remise en question cet été suite aux résultats des dernières élections municipales. Didier Nourault est en effet un proche de l’ancien adjoint aux Sports, Soufiane Sankhon, qui a depuis été remplacé dans ses fonctions par Thomas Renault. Durant la campagne, les deux hommes s’étaient envoyés des piques par médias interposés. Cet été, la question qui se posait était donc celle-ci : Didier Nourault allait-il payer sa proximité avec Soufiane Sankhon, qui n’avait pas été très tendre, non plus, envers Florent Montillot et Serge Grouard, lors de plusieurs sorties médiatiques ?

Ce que l’on peut constater fin août, c’est que rien n’a changé dans l’organigramme de l’OLB. Vincent Fontaine (responsable des opérations sportives) et Didier Nourault ont conduit le recrutement, et des contacts ont bel et bien eu lieu entre l’actuel président et les nouveaux élus orléanais. Et il n’a visiblement pas été question, selon Didier Nourault, de couper quelque tête que ce soit. « Nous sommes tous de grands garçons, insiste l’actuel président. Après, il ne faut pas oublier que c’est Serge Grouard qui, dans ses anciens mandats, a amené le basket à ce niveau-là à Orléans. » Quid, cependant, du nouveau conseil de surveillance ? Jusqu’alors, deux membres de l’ancienne équipe municipale, Soufiane Sankhon et Philippe Pezet, en faisaient partie. Sollicité, Michel Martin, actuel président du conseil de surveillance, jugeait lundi qu’il était trop tôt pour communiquer sur le sujet. 

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